Wimbledon : les polémiques se succèdent

Wimbledon : les polémiques se succèdent©Panoramic
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6Medias, publié le vendredi 07 juillet 2017 à 20h40

L'édition 2017 du tournoi de Wimbledon est émaillée par les polémiques, qui se multiplient, alors que la compétition n'en est qu'à sa première semaine.

Dès les premiers matchs, les joueurs ont été surpris par une invasion de fourmis volantes.

Les insectes sont présents en masse en raison des conditions climatiques londoniennes, chaudes et humides. Dans les cheveux, dans les oreilles, dans les narines et même dans les sous-vêtements, les fourmis se sont infiltrées partout, gênant ainsi les joueurs, les arbitres et les ramasseurs. L'Américain Sam Querrey a assuré que si les nuées d'insectes ne s'étaient pas dissipées après une demi-heure lors de son match contre Nikoloz Basilashvili, il aurait "voulu arrêter le match, elles nous percutaient le visage".

Autre polémique, bien plus grave, celle liée aux abandons suspects. Lors du premier tour, pas moins de huit joueurs et joueuses ont déclaré forfait au cours de leur match. Impossible d'assurer que les joueurs qui ont abandonné au premier tour étaient déjà amoindris avant leur entrée sur le court, mais le soupçon est permis. En effet, tous les joueurs, qu'ils jouent cinq minutes ou plusieurs matchs, touchent une prime de 35 000 livres, ce qui inciterait certains joueurs à venir, même s'ils se savent incapables d'assurer un match. Cette "magouille" présumée déplaît au public, qui débourse souvent des sommes importantes pour assister au tournoi.

Autre question qui a secoué Wimbledon : la qualité des sols. De nombreux joueurs et joueuses se sont plaints. Kristina Mladenovic et Alison Riske s'affrontaient sur le court 18 et elles ont toutes les deux demandé à changer de terrain en cours de match. "Elle tombe, je tombe exactement au même endroit. (...) On arrête le match pour en parler. Au bout du deuxième jeu, on demande à en parler avec l'arbitre, elle dit qu'il n'y a pas d'autre solution... La juge-arbitre a pris des photos du court, c'est de la terre, il y a plein de trous, de bosses...", a déploré la joueuse française. Rien de grave pour elle, mais l'Américaine Bethanie Mattek-Sands ne peut pas en dire autant. Victime d'une chute en cours de match, elle s'est effondrée sur le sol dans des hurlements de douleur. Malgré ces critiques et accidents, les organisateurs ne voient rien à redire : "L'herbe est une surface naturelle et c'est normal qu'il commence à y avoir de l'usure au niveau des lignes de fond de court au bout de quatre jours".

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