Aurélien Canot, Media365, publié le lundi 27 novembre 2023 à 10h18
Après la nouvelle défaite de l'Australie en finale de la Coupe Davis, dimanche à Malaga face à l'Italie d'un Jannik Sinner en état de grâce, Lleyton Hewitt, le capitaine australien, ne décolérait pas contre la surface. Au même titre qu'il regrettait amèrement l'ancien format.
Pour la deuxième année de suite, l'Australie a échoué sur la dernière marche de la Coupe Davis. Tombés l'année dernière face au Canada de Felix Auger-Aliassime et Denis Shapovalov, les Canadiens ont buté cette fois sur l'Italie et un Jannik Sinner stratosphérique. Corrigé par le numéro 1 italien dimanche dans le deuxième simple, synonyme de premier sacre pour les Transalpins dans la compétition depuis 1976, Alex De Minaur attribuait d'ailleurs tout le mérite de ce Saladier d'Argent soulevé dans le ciel de Malaga par les Italiens à leur meilleur joueur. "Novak l'a dit il y a une semaine, Jannik surfe sur une incroyable vague de confiance (...) Le niveau qu'il atteint est vraiment impressionnant. Et dans des conditions indoor avec des balles lourdes, il peut frapper la balle comme un fou." Pour Lleyton Hewitt, c'est précisément grâce à ces conditions que l'Italie a pu faire boire la tasse à son équipe. Le capitaine australien a d'ailleurs poussé un coup de gueule après cette finale perdue contre cette surface de Malaga sur laquelle il en a "vraiment marre de jouer".
Hewitt : "Pas de match domicile-extérieur, pas de match en cinq sets, ce n'est pas idéal"
"La Coupe Davis, ce n'est pas ça. C'est jouer sur de la terre battue, du gazon, des conditions extérieures. C'est très frustrant que nous n'ayons pas plus de surfaces et de conditions différentes tout au long de la Coupe Davis, et en particulier lors des grands matches", enrage l'ancien numéro 1 mondial, également fort nostalgique de cette époque où les rencontres se disputaient au meilleur des cinq sets. "Il n'y a pas de match domicile-extérieur, ni de rencontres en cinq sets, donc ce n'est pas idéal." Dans un autre contexte, Hewitt est persuadé que l'histoire n'aurait pas été la même, au même titre que le sort de l'Australie. "Sur cette finale, avec Alex (Popyrin), les choses auraient pu se passer différemment. Nous étions très proches, et j'aurais été très confiant avant le double..." Au lieu de cela, Popyrin a fini par céder contre Arnaldi, avant que Sinner ne pulvérise De Minaur pour offrir la victoire à son pays.