Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le dimanche 18 septembre 2022 à 10h51
Ça ne prend vraiment pas... Nicolas Mahut n'apprécie pas du tout la formule de la nouvelle Coupe Davis adaptée depuis trois ans.
La France a donc terminé par un succès samedi contre la Belgique (2-1) . Une victoire qui n'efface pas l'élimination en phase de groupes de la Coupe Davis suite aux deux premiers revers face à l'Allemagne (1-2) et l'Australie (1-2), et le revers belge face aux Allemands (1-2). Juste avant l'élimination, Nicolas Mahut avait tiré à boulets rouges sur la compétition et son nouveau format instillé il y a trois ans.
Mahut : « un fiasco populaire »
« C'est vraiment triste depuis 2019. Ça n'attire personne. Ça n'a donc pas réservé de grandes surprises. Ça a été un fiasco populaire. Il y a plein de choses à revoir, dont le prix des places. Autour de 80 euros, c'est beaucoup trop... Je ne sais pas qui a pris cette décision-là. Même contre l'Allemagne, ce n'était pas rempli à moitié. De toute façon, on en revient toujours au même... », a lâché le Français de 40 ans qui a remporté son double avec Arthur Rinderknech face à la Belgique. « Je préfère déjà les poules de quatre aux poules trois. Mais ce qui est dur aussi, c'est de jouer deux rencontres de suite dans ce format, nerveusement et physiquement, a encore dit l'ancien n°1 mondial de double. Sur le circuit, on sait enchaîner les matches. Mais en Coupe Davis, avec l'adrénaline et l'influx que tu y laisses, ce n'est pas la même fatigue. »
Grosjean : « Il faut que toutes les instances se réunissent pour trouver la meilleure formule »
Le capitaine des Bleus, Sébastien Grosjean, insistait lui pour que l'on retrouve « l'esprit de la Coupe Davis ». « Les rencontres dans cet état-là, avec le froid, pratiquement à l'extérieur, avec très peu de spectateurs. Il faut que toutes les instances se réunissent pour trouver la meilleure formule, pour retrouver l'esprit de la Coupe Davis. À part sur une ou deux rencontres, il n'y a personne. Les conditions ont été difficiles pour tout le monde. (...) Il faut trouver la bonne formule, peut-être étaler les matchs sur deux ans. Il faut que le public participe à la compétition. » Ce n'est malheureusement pas gagné...