BJK Cup : Le coup de gueule de Benneteau

BJK Cup : Le coup de gueule de Benneteau ©Icon Sport, Media365
A lire aussi

Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le samedi 12 avril 2025 à 09h45

Le capitaine de l'équipe de France féminine s'est lâché après la nouvelle défaite des Bleues en BJK Cup contre la Belgique qui les condamne à rester en D2.

Un fiasco de plus... Pas en verve, le tennis féminin français n'a pas redoré son blason, loin de là, puisqu'il a essuyé une nouvelle contre-performance. Après avoir été battue par la Turquie (1-2) , l'équipe de France s'est inclinée contre la Belgique (0-2) en BJK Cup, vendredi à Vilnius. Les Bleues ont donc raté le coche et resteront en Deuxième Division en 2026. Clara Burel victime d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit, on pensait que Caroline Garcia serait lancée. Et puis non. De retour sur le circuit après être sortie de sa retraite, Alizé Cornet a été choisie par Julien Benneteau et la Niçoise de 35 ans, qui venait de reprendre en jouant 8 semaines sur terre battue, a perdu sur dur contre Jeline Vandromme , 758e au classement WTA (5e mondiale juniors). Et derrière, Varvara Gracheva (67e) a subi le même sort face à Greet Minnen (92e).

« Certaines joueuses ont été exemplaires tandis que d'autres n'ont pas assumé leurs responsabilités »

Julien Benneteau, qui n'a pas eu beaucoup de choix et a envoyé Cornet au « casse-pipe » selon les mots de la Française, était remonté après cette nouvelle déconvenue. « Cette semaine, certaines joueuses ont été exemplaires tandis que d'autres n'ont pas assumé leurs responsabilités, a lâché le capitaine des Bleues. Il y avait des douleurs chez toutes les joueuses. Caro (Garcia) était gênée par son dos mais à un moment donné, on doit se poser la question : quel est mon seuil de douleur et quelle est ma capacité à dépasser cette douleur quand il n'y a pas de risque d'aggravation ? Qu'est-ce que l'équipe de France représente ? Quelle place elle a dans mon calendrier ? Je ne parle pas que de Caroline, il y a aussi Diane (Parry). Aucune ne m'a dit : " Ça va tirer, ça va être dur, mais je vais y aller ". Pourtant, j'ai été clair auprès de l'équipe, je leur ai dit que ce n'était pas à Alizé d'y aller en simple. Mais quand aucune ne donne de garantie... »

Cornet s'est finalement sacrifiée pour la bonne cause et risque d'être blessée plusieurs semaines car elle est touchée au triceps. « Oui, mais tout le monde ne réagit pas comme ça ! Moi, quand j'ai joué en équipe de France de Coupe Davis, c'était un tel honneur ! Et peu importe si ça me gâchait mon tournoi d'après, a souligné Benneteau. Les filles jouent 30 ou 35 tournois dans une année, l'équipe de France, c'est deux semaines par an. Aujourd'hui, elles sont dans une sorte de confort qui ne les pousse pas à tout faire pour être performantes. » Triste constat.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.