Après le tennis, Amélie Mauresmo a une nouvelle passion

Après le tennis, Amélie Mauresmo a une nouvelle passion©Wochit

6Médias, publié le samedi 31 mars 2018 à 11h50

Après une carrière sportive bien remplie, l'ancienne numéro 1 française de tennis s'est lancée dans le négoce viticole. Une manière d'assouvir une passion assez lointaine.

En février 2017, Amélie Mauresmo a créé sa société, La Cave de l'insolente.

Elle en détaille les contours, dans Le Monde : "Mon objectif, c'est de proposer des vins auxquels les gens n'auraient pas accès, dans toutes les gammes de prix, [...] avec des vignerons qui ont un beau savoir-faire, des vins que j'aime surtout." Elle poursuit : "J'achète à des producteurs que je connais, que j'apprécie, je négocie les prix et j'en fais profiter mes clients ; une petite centaine aujourd'hui. Cela fonctionne par le bouche-à-oreille." A la croire, ça marche plutôt bien. "C'est peut-être lié à ma notoriété. Je fais le maximum pour que ça marche. Je ne veux pas perdre d'argent avec cette société."

3500 à 4000 bouteilles dans sa cave personnelle



Rien à voir avec sa carrière sportive. Ancienne numéro 1 mondiale, vainqueur de deux tournois du Grand Chelem, l'Open d'Australie et Wimbledon en 2006, Amélie Mauresmo raconte dans Le Monde que cela fait "une quinzaine d'années" qu'elle " passionne pour monde" viticole. "Pendant longtemps, je me cantonnais aux bordeaux, et puis les bourgognes et les vins de la vallée du Rhône ont fait massivement leur entrée dans ma cave." A tel point qu'elle avoue être "malade des côtes de Nuits et des côtes de Beaune". Du vin rouge qui a laissé une place à quelques bouteilles de vin blanc dans sa cave depuis "4 ou 5 ans". "Un ami m'avait dit un jour que j'adorerai, il avait raison". Du coup, reconnaît-elle, "le blanc me rend complètement dingue, ceux de Bourgogne en particulier".
Celle qui reste encore aujourd'hui la joueuse française la plus titrée en simple depuis le début de l'ère Open en 1968 estime posséder "3500 à 4000" bouteilles dans la cave personnelle de sa maison à Anglet, près de Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), comme un Château d'Yquem 1909 ou des caisses de Romanée-Conti. Au Monde, elle cite quelques autres gloires du tennis français amateurs, comme elle, de bons vins. Yannick Noah, "avec qui j'ai bu quelques bonnes bouteilles", Guy Forget, qui "achète pas mal", ou bien encore Michaël Llodra, Arnaud Clément, Nicolas Mahut... Si pour elle faire du sport et boire du vin est une "équation délicate", "une vie sportive, à un haut niveau, c'est sans vin", aujourd'hui, Amélie Mauresmo, retirée des terrains depuis 2009, "revendique le plaisir de boire". Et d'insister : "C'est avant tout une question de mesure, de raison".

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