Vendée Globe / Ruyant : " Je le savais depuis un moment que cette remontée allait être compliquée "

Vendée Globe / Ruyant : " Je le savais depuis un moment que cette remontée allait être compliquée "

Marie Mahé, Media365 : publié le mercredi 20 janvier 2021 à 12h00

Malgré sa troisième place du Vendée Globe, Thomas Ruyant ne cachait pas sa frustration du moment, dans sa vacation du jour.

Cette neuvième édition du Vendée Globe semble plus que jamais toucher à sa fin. Du moins pour les leaders. Le 8 novembre dernier, ils étaient alors 33 navigateurs à s'être élancés pour cette prestigieuse course de voiles. Près de deux mois et demi après, ils sont encore 25 en course. Et parmi les heureux élus, on retrouve ainsi notamment le Français Thomas Ruyant. Sur LinkedOut, le marin occupait encore la troisième place de la flotte, d'après le dernier pointage effectué à 09h00, heure française, à 2 592,68 milles de l'arrivée et à 125,68 milles du leader, à savoir son compatriote Charlie Dalin, sur Apivia. Quotidiennement, l'organisation de l'épreuve effectue des vacations, postées ensuite sur son site internet officiel. Ce mercredi, ce fut donc ainsi notamment le cas de Ruyant.

Ruyant : « Les derniers jours ont été assez monotones »

S'il reste donc plutôt bien placé, au niveau du classement général, cela n'enlève rien à sa frustration qui était visiblement la sienne, ce mercredi matin : « Les derniers jours ont été assez monotones. C'est tout droit, on est tribord amures au reaching, c'est une bonne allure de foilers. Ça va vite pour un peu tout le monde, mais un peu moins pour moi à cause de mon foil. J'essaye de ne pas perdre le rythme par rapport aux bateaux près de moi, notamment ceux de Boris (Herrmann) et de Yannick (Bestaven). Je suis à cloche-pied depuis deux mois. On navigue au reaching, dans une mer pas trop formée, avec 20 nœuds de vent. Normalement, c'est dans ces conditions que l'on fait parler la poudre avec nos bateaux. Je vais deux/trois nœuds moins vite que les autres parfois, alors j'essaye de réguler, d'être présent dans le cockpit pour avancer tant bien que mal. C'est frustrant, mais c'est comme ça. Je le savais depuis un moment que cette remontée allait être compliquée, car il y a beaucoup de tribord amures. Vivement qu'on arrive dans la brise au portant, dans quelques jours, que ça puisse se stabiliser un peu. »

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