Vendée Globe : Roura piégé par une sieste trop longue

Mathieu WARNIER, Media365 : publié le vendredi 13 novembre 2020 à 17h05

Actuellement 18eme du Vendée Globe, le skipper suisse Alan Roura (La Fabrique) a confié sur le site officiel de son équipe la mésaventure qui lui est arrivée dans la journée de jeudi, liée à une sieste bien plus longue que prévu.

La gestion du sommeil est cruciale dans une course comme le Vendée Globe. Durant une course durant un peu moins de trois mois, il est plus question de sieste que de véritables nuits reposantes. Mais il arrive que ces moments de repos posent problème et c'est ce qui est récemment arrivé à Alan Roura. Le skipper suisse du monocoque La Fabrique a pris le temps d'expliquer sa mésaventure dans un billet publié sur le site officiel de son équipe. « Je n'ai pas été très bon sur mon positionnement hier soir, mais je vous explique pourquoi. Tout allait bien jusqu'à ce que je me prépare pour une petite sieste. Réveil : OK. Vent + mer : OK. C'est parti pour une bonne petite sieste de 40 minutes. Sûrement la première aussi longue depuis le départ, assure le Suisse. Bah tu m'étonnes... Heureusement que je n'étais pas trop proche des îles des Açores, sinon je finissais sur la plage... Je me réveille par un bruit étrange de « bip bip »... Ah le réveil marchait bien lui, ça, aucun souci ! Mais apparemment, j'avais besoin de repos, c'est ce qu'on va dire : je me suis fait deux heures de sieste, non-stop ! »


Roura : « L'impression que cela fait trois semaines qu'on est partis »

Au réveil, Alan Roura a admis avoir « eu une montée de stress » qui l'a « assommé ». De plus, alors que la flotte va devoir faire face à la tempête Thêta, le skipper de Genève est dans l'incertitude. « Cette dépression me rend mal à l'aise, je ne sais pas où mettre la barre. L'ensemble des routages me la fait traverser en plein cœur, résume ce dernier. Mais pas moyen, je ne casse pas mon bateau entre les Canaries et les Açores ! » Alors que le Vendée Globe a démarré il y a un peu plus de cinq jours, le début de course intense qui atteint déjà les organismes. « J'ai l'impression que cela fait trois semaines qu'on est partis, ce début de course est aussi stressant et long qu'un tour du monde à lui tout seul, assure Alan Roura. Pourtant rien d'incroyable, un passage de front, une dépression, une mer forte. La routine quoi ! J'oubliais la pétole. Si vous cherchez quelqu'un pour naviguer dans la pétole, n'hésitez pas, je suis dispo au retour du Vendée. Vous voulez de la pétole, Alan l'amène à vous ! » Alors que la flotte est au large des côtes marocaines, le Vendée Globe ne fait que commencer.

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