Vendée Globe : Le Cam, Bestaven et Herrmann connaissent leur compensation de temps

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Aurélie SACCHELLI, Media365, publié le mercredi 16 décembre 2020 à 12h41

Le jury international du Vendée Globe a dévoilé les compensations de temps attribuées à Jean Le Cam, Yannick Bestaven et Boris Hermann, qui s'étaient déroutés pour porter secours à Kevin Escoffier (PRB) le 30 novembre.

Seize jours après s'être déroutés pour porter assistance à Kevin Escoffier (PRB), qui a vu son bateau se casser en deux et couler au sud du Cap de Bonne-Espérance, Jean Le Cam (Yes We Cam !), Yannick Bestaven (Maître CoQ IV) et Boris Herrmann (Seaexplorer - Yacht Club De Monaco) connaissent enfin le temps qu'ils ont récupéré. Le jury international, présidé par Georges Priol, a annoncé ce mercredi que Jean Le Cam récupérait 16h15, Yannick Bestaven 10h15 et Boris Herrmann 6h00. Le quatrième skipper à s'être dérouté, Sébastien Simon (Arkéa-Paprec), a depuis abandonné le Vendée Globe (le 4 décembre), après avoir percuté un Objet flottant non identifié, ce qui a engendré des dégâts irréparables, et ne récupère donc pas de temps. Le Cam, le plus proche au moment de l'alerte, avait été le premier à se dérouter, et avait d'ailleurs aperçu Escoffier sur son radeau de survie assez rapidement. Mais, dans une mer, agitée, il avait perdu le contact visuel, et la direction de course avait demandé aux trois autres bateaux les plus proches de se dérouter. Jean Le Cam avait finalement réussi à sauver Kevin Escoffier une douzaine d'heures après le déclenchement de la balise de détresse.


Le temps de compensation appliqué à l'arrivée

Le temps de compensation s'appliquera au moment du passage sur la ligne d'arrivée des trois bateaux, ce qui signifie que le classement de la course ne prendra pas en compte les compensations d'ici là. Yannick Bestaven est d'ailleurs passé en tête du Vendée Globe au pointage de midi, et compte 14,16 milles d'avance sur Thomas Ruyant (LinkedOut). Mais virtuellement, il compte également 10h15 d'avance sur son rival. Le président de ce jury international composé de cinq personnes a reconnu que la décision « ne pouvait être qu'imparfaite », mais a tout fait pour qu'elle soit le plus juste possible, en prenant en compte les éléments fournis par la direction de course, mais aussi l'estimation par chaque skipper du temps qu'il avait perdu, ou encore le stress et la fatigue. Il faudra donc attendre que les trois skippers passent la ligne d'arrivée, fin janvier-début février, pour connaitre le classement réel du Vendée Globe.

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