Vendée Globe : Ces skippers qui vont étudier les océans

Vendée Globe : Ces skippers qui vont étudier les océans©Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 02 novembre 2020 à 18h29

Alors que le Vendée Globe partira dimanche à huis clos des Sables-d'Olonne, certains skippers vont utiliser des outils pour aider à l'étude des océans et à leur sauvegarde. 

 

C'est un Vendée Globe pas comme les autres qui va partir des Sables-d'Olonne dimanche. En raison de la crise sanitaire, le Village de la course sera fermé et, surtout, ce grand départ s'effectuera sans public, à huis clos. Une entame inédite donc, pour cette neuvième édition de la course autour au monde, sans escale et sans assistance. En 2016, plus de 300 000 personnes avaient assisté à ce départ toujours très attendu. Le Vendée Globe présentera aussi une autre particularité. Certains des 33 skippers vont larguer sur leur parcours des instruments scientifiques, type flotteur ou capteur, afin de récolter des données très utiles sur l'état des océans. 


"Une réelle prise de conscience" 
"C'est le premier Vendée Globe où le sujet est pris en considération à ce point. Il y a une réelle prise de conscience, les marins se mobilisent, témoigne dans Le Journal des Sables Fabrice Amedeo (Newrest-Art amp; Fenêtres), dont le bateau est équipé d'un collecteur de microplastiques. Il existe très peu de relevés dans les zones où nous allons nous rendre." La préservation de l'environnement est donc clairement mise en avant, notamment suite à la signature d'une convention une convention passée entre la classe Imoca et la commission océanographique intergouvernementale (COI) de l'Unesco. 

"C'est important pour les scientifiques" 

"Pour la classe Imoca, on a organisé le déploiement de dix bouées météo et de trois flotteurs Argos, explique pour France 3 Claire Vayer, qui est en charge de la mise en place de ce programme de développement durable. Cela coûte très, très cher de déployer ces capteurs à travers des missions scientifiques et là, c'est une belle occasion parce que les bateaux vont dans des zones qui sont peu fréquentées. Le déploiement va commencer à l'équateur et au sud de l'équateur. C'est important pour les scientifiques, il y a des milliers de flotteurs, mais tous les ans, il faut continuer à alimenter les bases de données dans ces zones-là qui sont peu fréquentées." 

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