Vendée Globe / Barrier : " J'ai cru que c'était fini "

Marie Mahé, Media365 : publié le mardi 29 décembre 2020 à 10h40

Sur le site internet officiel de l'organisation, la Française Alexia Barrier (TSE - 4myplanet) a raconté ses mésaventures avec son mât, qui a bien failli lui coûter son Vendée Globe.

Le 8 novembre dernier, 33 marins sont partis depuis les Sables d'Olonne, pour la neuvième édition du Vendée Globe. Presque deux mois après, ils sont encore bien nombreux en course. Parmi ces skippers, on retrouve ainsi la Française Alexia Barrier. La navigatrice de TSE - 4myplanet occupe actuellement la 25eme position de la flotte, à 12 983,6 milles de l'arrivée et 4 212,87 milles du leader de la prestigieuse course de voiles, à savoir son compatriote Yannick Bestaven, sur Maître CoQ IV. Depuis le grand départ, ils sont nombreux à avoir connu des problèmes sur leur monocoque et les réparations sont ainsi allées bon train. Alexia Barrier n'a donc pas échappé à cela.

Barrier : « Le mât est parti vers l'avant »

Sur le site internet officiel de l'organisation, la navigatrice a, dans un premier temps, fait un point sur l'endroit où elle se trouve actuellement, tout en racontant ensuite ses mésaventures : « J'ai passé le cap Leeuwin hier et là, j'ai débordé le point extrême de la AMSA, le plateau des services de sécurité maritime australiens. Il ne me reste plus que le cap Horn à franchir ! Jamais deux sans trois... Et j'ai enfin passé la zone des glaces grâce à une bascule du vent que j'attendais avec impatience. Et là, ça avance bien dans un flux de secteur Ouest : les vagues ne sont pas très sympas mais comme il y a du vent, ça passe. Je ne suis pas trop toilé mais au moins, ce n'est pas trop le bazar à bord : j'ai deux ris et le J2 avec 20-25 nœuds de brise. Je mène ma barque à mon rythme pour ne pas tout casser. C'est chouette de faire route vers le Sud-Est. J'attendais d'en savoir plus sur l'état de mon mât parce que j'ai failli le prendre sur la pont ! Après la vacation radio de Noël, j'allais prendre le deuxième ris quand la poulie de bastaque a explosé... Le mât est parti vers l'avant et j'ai cru que c'était fini. J'ai tout de suite roulé mon J2 et j'ai empanné : j'ai eu super peur ! C'est la raison pour laquelle je suis partie vers le Nord, le temps de réparer. J'ai aussi bricolé un « mast-traveller » pour monter le long du mât comme au cinéma et voir les dommages potentiels ! »

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