Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 26 janvier 2023 à 08h17
Les contraintes autour Yannick Agnel, accusé de viol et d'agression sexuelle sur mineur et placé sous contrôle judiciaire en fin d'année 2021, ont été allégés par le parquet de Mulhouse.
Contrôle judiciaire allégé pour Yannick Agnel (30 ans). Ce jeudi, nos confères du journal Le Parisien nous apprennent que le parquet de Mulhouse en charge du dossier a allégé les contraintes autour de l'ancien champion de natation. Le Nîmois avait été placé sous contrôle judiciaire en fin d'année il y a deux ans consécutivement à des accusations de viol et d'agression sexuelle sur mineur. Ce qui l'obligeait depuis à rester à Paris ou en région parisienne, au même titre que l'ex-nageur était interdit de voir son agente Sophie Kamoun. Après l'allègement des contraintes, le double champion olympique va retrouver un peu d'air. Non seulement, il va pouvoir revoir Sophie Kamoun s'il le souhaite, mais il pourra désormais de surcroît quitter la capitale et sa proche banlieue, là aussi s'il le désire. En revanche, il n'a toujours pas le droit d'entrer en contact avec la famille Horter, pas plus qu'il n'est autorisé pour le moment à se rendre à Mulhouse (Haut-Rhin).
"Une présentation partielle et biaisée des faits", selon Agnel
La plainte qui a amené au contrôle judiciaire de celui qui compte également deux médaillées d'or aux Championnats du monde à son palmarès (l'un des plus beaux de l'histoire de la natation française) avait en effet été déposée pour des faits remontant à 2016 par l'une des filles de Lionel Horter, alors âgée de 13 ans quand Agnel, lui, avait 24 ans. En décembre dernier, une deuxième victime potentielle de l'ancien spécialiste du 200m nage libre - faisant partie de l'entourage familiale de l'ancien nageur et âgée de moins de 15 ans au moments des faits présumés - avait été auditionnée dans le cadre de cette même enquête le visant. A l'époque, Agnel, via un communiqué publiée par son avocate, s'était dit "profondément heurté par le traitement médiatique réservé à cette affaire" et avait dénoncé "une présentation partielle et biaisée des faits".