Guillaume Issner, Media365, publié le samedi 15 avril 2023 à 19h40
Pour Le Dauphiné Libéré, le directeur technique national de la Fédération française de ski, Pierre Mignerey, a annoncé vouloir trouver les futurs entraineurs de l'équipe de France masculine de biathlon d'ici fin avril.
Un mois après la fin de la saison de biathlon, l'équipe de France masculine est toujours sans entraineurs. Cela fait suite aux départs de Vincent Vittoz et Patrick Favre, plus sur la même longueur d'ondes que leurs hommes. Ils ont annoncé leur volonté de quitter leurs fonctions lors de la dernière étape de la Coupe du Monde, à Oslo. Mais leur trouver des successeurs s'avère bien difficile. Pierre Mignerey, le directeur technique national (DTN) de la Fédération française de ski (FFS), a fait le point sur le dossier. Il annonce notamment ne pas avoir de shortlist. « A partir de là, on doit notamment encore rencontrer et discuter avec les athlètes donc il y a encore pas mal de boulot », a expliqué le DTN dans les colonnes du Dauphiné Libéré. Ce dernier a toutefois fixé l'échéance à fin avril pour permettre à Emilien Jacquelin, Quentin Fillon Maillet et leurs coéquipiers de reprendre l'entrainement, aux alentours du 1er mai, dans les meilleures dispositions.
Jean-Pierre Amat et Baptiste Desthieux en pole
La publication régionale fait vent de deux noms pour prendre le relais de Vittoz et Favre. Jean-Pierre Amat, champion olympique de tir à la carabine en 1996 et ancien entraineur de tir de l'équipe de Chine de biathlon, tient la corde pour accompagner les biathlètes tricolores dans l'exercice du tir. Un poste qu'il a déjà occupé par le passé. Pour ce qui est de la partie ski, Baptiste Desthieux, frère de Simon et qui était en charge de l'équipe de France d'IBU Cup (la deuxième division mondiale) depuis plusieurs années, est cité. Il pourrait alors retrouver des biathlètes aguerris qu'il a formés sur le circuit secondaire. Avec ses futurs techniciens, l'équipe de France aura l'ambition de se relever après un exercice 2022-2023 délicat. Lequel s'est ponctué par seulement cinq podiums en individuel, et aucune victoire.