Biathlon - Mondiaux d'Oberhof (F) : La France alignera cinq représentantes sur le sprint !

Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 09 février 2023 à 17h26

Alors qu'elle aurait dû aligner uniquement quatre biathlètes au départ du sprint femmes des Mondiaux d'Oberhof, vendredi après-midi, la France présentera finalement cinq représentantes, avec l'ajout en dernière minute de Sophie Chauveau au profit d'une interprétation du règlement de l'IBU.

A l'origine, Sophie Chauveau aurait dû se contenter d'encourager ses coéquipières depuis le bord de la piste, en survêtement. La Bornandine a appris avec joie qu'elle abandonnerait son survêtement pour la combinaison. Vendredi après-midi (14h30), la Française qui avait crevé l'écran il y a quelques semaines lors de l'unique manche en France du calendrier de la Coupe du monde, chez elle au Grand-Bornand, sera en effet finalement au départ du sprint dames, deuxième épreuve de ces Championnats du monde de biathlon à Oberhof (Allemagne) et première épreuve individuelle au menu (le relais mixte avait donné le coup d'envoi du rendez-vous, mercredi). Alors qu'elle pensait pouvoir uniquement aligner quatre concurrentes, l'équipe de France se présentera avec cinq de ses représentantes : Julia Simon, Anaïs Chevalier-Bouchet, Chloé Chevalier et Lou Jeanmonnot, déjà prévues sur ce sprint, et donc Chauveau, invitée de dernière minute. Mais comment la jeune biathlète de 23 ans a-t-elle obtenu ce billet ? Stéphane Bouthiaux confie dans les colonnes du Dauphiné que les Bleues ont profité d'une "interprétation du réglement de l'IBU".

Chez les hommes, la France pourra aligner six représentants



"Il est juridiquement interprétable dans le sens ou toute nation ayant un top 15 au classement général de la Coupe du monde a droit à un quota supplémentaire. Au même titre que la Suède, l'Allemagne, l'Autriche, la République Tchèque, l'Italie et la Slovaquie (seule la Norvège peut aligner six représentantes), la France a donc droit à cinq au départ. "On en a discuté avec tous les coachs et personne n'avait compris le règlement comme ça. En plus, ceux qui l'ont écrit, ne l'ont pas du tout écrit avec cet esprit-là. Il y a quelqu'un quelque part qui l'a interprété juridiquement et on en est arrivé à cette situation un peu abracadabrantesque", poursuit le directeur des équipes de France. Du côté des hommes, la France pourra aligner six athlètes, comme la Norvège et la Suède.

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