Biathlon : Jacquelin affiche ses ambitions

Biathlon : Jacquelin affiche ses ambitions©Panoramic, Media365

Marie Mahé, Media365 : publié le jeudi 16 juin 2022 à 16h00

Dans un entretien accordé à Nordic Magazine, le Français Emilien Jacquelin a dévoilé ses ambitions pour la prochaine saison de Coupe du Monde de biathlon.



Cap sur la saison 2022-23 de la Coupe du Monde de biathlon. C'est le cas pour Emilien Jacquelin, double médaillé en relais aux derniers Jeux. Un nouvel exercice hivernal qui débutera dans un peu plus de cinq mois, du côté de la Finlande et plus précisément à Kontiolahti. En ce qui concerne, le biathlète français n'hésite déjà pas à se montrer particulièrement ambitieux. L'an prochain, dans le courant du mois de février 2023, les championnats du monde de la spécialité prendront place du côté de l'Allemagne et plus précisément à Oberhof. Un objectif principal, à n'en pas douter, pour presque tous les biathlètes qui composent le circuit. Dont Jacquelin, évidemment. Dans la mesure où le principal intéressé est le double tenant du titre de la poursuite. A ce sujet, et dans des propos accordés à Nordic Magazine, le Tricolore a déclaré : « La passe de trois me plairait bien, avec, pourquoi pas, un titre sur la mass-start. »

"J'avais besoin de couper radicalement"

Il y a quelques jours de cela, l'équipe de France, avec Emilien Jacquelin, a terminé un stage. Un rassemblement organisé du côté de Beaulieu, en Haute-Loire. Jacquelin a repris le tir après deux mois passés sans carabine : « J'avais besoin de couper radicalement, d'oublier l'approche mentale propre au tir. La motivation est ainsi revenue tout naturellement, [...] et la technique était au rendez-vous, naturelle, instinctive. On a répété nos gammes, avec notre entraîneur Patrick Favre, à raison de 100 à 200 balles tirées par jour. Il n'y a pas de révolution dans l'approche technique, juste de petits, tous petits ajustements. Le plaisir est là et je ne force rien. » En ce qui concerne le physique, Emilien Jacquelin a confié : « Pour l'heure, j'emmagasine les heures sur le vélo, en course à pied et en ski roulette. J'ai débuté aussi la musculation, très spécifique à notre spécialité. Je travaille seul, en dehors des stages de l'équipe de France, sous la houlette de Vincent Vittoz qui m'accompagne souvent en voisin. J'ai mes repères, je me connais. »

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