Biathlon : Fillon Maillet a eu peur de rater la reprise à Kontiolathi

Guillaume MARION, Media365 : publié le jeudi 26 novembre 2020 à 21h25

Alors qu'un kiné de l'équipe de France de biathlon a récemment été testé positif au coronavirus, Quentin Fillon Maillet est revenu sur cette période compliquée à vivre avant le début de la saison à Kontiolathi (Finlande).

A quelques jours du début de la saison de biathlon à Kontiolathi (Finlande), Quentin Fillon Maillet a cru au faux départ. En effet, suite à un cas positif dans l'encadrement français, le natif de Champagnole a craint le pire. « Samedi dernier, on avait tous été testés et les résultats négatifs nous avaient rassurés parce qu'on jouait presque notre saison. On a fait le second test ici à l'hôtel mercredi matin et on devait avoir les résultats quatre heures après. En attendant, on n'a pas relâché la pression en restant en binômes de chambre. On a finalement appris tard le soir qu'un de nos kinés était positif et là, l'inquiétude s'est installée parce qu'on ne savait pas qui les autorités finlandaises allaient considérer comme cas contact. On a donc été mis en quarantaine dans nos chambres et j'ai plutôt mal dormi », a expliqué le biathlète français à L'Equipe.

« Tout peut basculer très vite »

Derrière, l'attente a été longue pour QFM. « Rien de nouveau toute la matinée jusqu'au soulagement vers midi où on a été autorisés à sortir. Le staff a vraiment bien travaillé en jouant cartes sur table et en présentant un dossier très complet et ça a été un gros soulagement. Mais c'est une belle piqûre de rappel, on se dit que tout peut basculer très vite, a reconnu le Français, désormais attendu sur la neige finlandaise. On s'est énormément investi toute la préparation et dès la première course, rencontrer déjà des problèmes comme ça, ça fait un peu peur. Maintenant, je suis content de pouvoir courir et je souhaite que tout le monde puisse courir. S'il faut faire des efforts au quotidien, s'il faut se passer de la bière avec toute l'équipe après les courses, on le fera. On sait qu'il faut vivre avec ces contraintes, on y a été préparé. On a une épée de Damoclès au-dessus de nous, elle est un peu pesante et j'espère que tout va se mettre en place pour que ça se passe du mieux possible. »

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