Pékin 2022 : "Beaucoup de stress" pour Clarey

Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 25 janvier 2022 à 15h29

En grande forme avant les Jeux olympiques de Pékin, Johan Clarey (41 ans), deuxième de la descente de Kitzbühel vendredi, avoue être stressé en raison de la situation sanitaire, mais a de grandes ambitions pour ses quatrièmes JO.

A quelques jours du début des Jeux olympiques d'hiver de Pékin, programmés du 4 au 20 février, la pression monte. Et pas uniquement en raison des enjeux sportifs. Et alors que les équipes de France vont rejoindre la Chine cette semaine, la crainte d'attraper le Covid-19 est bien réelle. "Il y a beaucoup de stress par rapport au Covid et ça, c'est pénible, reconnaît Johan Clarey pour Le Dauphiné. Ça prend beaucoup d'énergie. Après, on ne peut pas faire plus pour se protéger, on est en chambre individuelle, on monte seul dans les cabines, on essaie de croiser personne... Mais pour être au départ des Jeux, ça sera déjà un exploit."

"Je ne pense plus qu'à ça"

Touché par le virus il y a deux ans, l'expérimenté skieur (41 ans) va prendre part à ses quatrièmes Jeux. 27e de la descente à Vancouver en 2010, il avait été contraint à l'abandon à Sotchi quatre ans plus tard, décrochant par ailleurs une 19e place sur le Super G, avant de signer son meilleur résultat sur la descente de Pyeongchang en 2018 (18e). Mais il aborde ces JO "en confiance", après avoir décroché une superbe deuxième place lors de la première descente de Kitzbühel vendredi, puis une belle cinquième dimanche à l'occasion de la deuxième descente. "Je ne pense plus qu'à ça, confiait-il dimanche. On va essayer de tout lâcher là-bas."

Pour son ancien équipier Gauthier de Tessières, ce que réalise le natif d'Annecy est tout simplement "exceptionnel. Je ne sais pas où il va chercher tout ça. A 40 ans, tu as beaucoup plus de peur, beaucoup plus de pensées négatives, tu penses plus au danger, tu acceptes moins de prendre des risques... Mais lui, il arrive encore mentalement à faire cet effort, à balayer toutes les peurs et c'est très fort", souligne-t-il pour Eurosport.

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