Judo - Pinot : "Rien ne pourra m'écarter de Paris 2024"

Judo - Pinot : "Rien ne pourra m'écarter de Paris 2024"©Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 08 décembre 2021 à 17h49

La situation judiciaire restant pour le moment au statu quo entre Margaux Pinot et Alain Schmitt, chacun occupe l'espace médiatique. La judokate fait le point et se projette d'ores et déjà sur l'avenir et sa situation sportive.



Margaux Pinot a publié un nouveau message mercredi matin, sur son compte LinkedIn : "Cette dernière semaine a été d'une complexité rare. En prenant le parti de partager cette image de moi, je n'espérais pas tant de messages de soutien. Au-delà de la tournure médiatique de l'évènement, j'adresse mes sincères remerciements à toutes ces personnes qui ont su m'apporter tant de compassion quand j'en avais besoin. L'heure est arrivée désormais de prendre du temps, de me reconstruire et d'avancer. Les semaines qui arrivent s'annoncent difficiles et intenses, mais je continuerai à me battre pour que justice soit faite. Rien ne pourra m'écarter de la route qui (je le souhaite de toutes mes forces) me mènera vers Paris 2024. Encore une fois, un grand merci à ceux qui ont été là, qui le sont et qui le seront encore."

"Il avait déjà cassé mon appartement et fait tomber la télé"

Pour rappel, la championne olympique par équipes accuse Alain Schmitt, son ancien entraîneur et compagnon (ex-judoka international), de l'avoir agressée à son domicile dans la nuit de samedi à dimanche. Ce dernier a été relaxé faute de preuves, mais le parquet a fait appel. Depuis, les deux camps ne cessent de se rejeter mutuellement la faute.


Mardi, Pinot accordait également une interview à Paris Match : "Il avait déjà cassé mon appartement, envoyé mon ordi en travers de ma cuisine et fait tomber la télé, avant de quitter les lieux. Une autre fois, il a mis ses mains autour de mon cou, puis il a relâché et s'est excusé. Il n'est jamais allé au-delà de ça. C'est déjà beaucoup, je ne l'avais pas compris à l'époque. Avec le recul, je réalise certaines choses. Mais plus que par les gestes, c'est par les mots qu'il se montrait dur, et je suis peut-être passée un peu à côté aussi. Même si l'on doit contextualiser : je pratique un sport où il faut être forte, donc je ne devais pas avoir peur d'encaisser ses mots durs. Mais, en définitive, ça m'a un peu minée."

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