Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 05 mai 2023 à 22h10
Si Teddy Riner n'effectuera son grand retour aux Mondiaux de Doha la semaine prochaine, son jour de compétition étant comme toujours le dernier (le samedi 13 mai), la compétition débute dès dimanche au Qatar. Avec de belles primes à la clé.
Les Mondiaux de judo, grand rendez-vous traditionnel de l'année, revêtent aussi un véritable enjeu financier dans la course aux différents podiums. En effet, une médaille d'or rapporte un peu plus de 20 000 euros au lauréat (exactement 20 800 euros), l'argent donne droit à un chèque de 12 000 euros et le bronze à 6 400 euros. Selon le détail donné par nos confrères de Ouest-France, les entraîneurs reçoivent eux le quart de cette prime, respectivement 5 200 euros, 3 000 euros et 1 600 euros chacun. Ces sommes ont été quasiment multipliées par six en 2017, alors qu'auparavant le champion du monde ne touchait que 3 600 euros - avec le même prorata pour les coachs, un montant divisé par quatre et donc 900 euros pour l'entraîneur du médaillé d'or.
Toutefois, ça reste encore bien en deçà des Jeux Olympiques, où l'Etat offre 65 000 euros à un médaillé d'or, 25 000 euros à un médaillé d'argent et 15 000 euros à un médaillé de bronze. Quant à l'épreuve par équipes, les vainqueurs doivent se partager 72 000 euros, les deuxièmes 48 000 euros et les troisièmes 20 000 euros (et toujours le même prorata divisé par quatre pour les coachs). Reste à voir comment les primes sont redistribuées entre ceux qui ont combattu ou non. Aux Jeux de Tokyo, par exemple, sept Bleus étaient effectivement apparus sur les tatamis à l'occasion des trois tours victorieux contre Israël, les Pays-Bas et enfin le Japon, mais onze au total figuraient officiellement parmi l'effectif et sur le podium, même si Amandine Buchard, Alexandre Iddir, Kilian Le Blouch et Madeleine Malonga n'avaient finalement pas été utilisés.