Judo : Agbegnenou et la Fédération ont trouvé un accord concernant le judogi de l'équipe de France

Marie Mahé, Media365, publié le mercredi 12 avril 2023 à 10h00

Après Teddy Riner, la Fédération française de judo et Clarisse Agbegnenou ont trouvé un accord concernant le judogi officiel de l'équipe de France.

Après Teddy Riner, Clarisse Agbegnenou. Ce mardi, via ses réseaux sociaux officiels, la double championne olympique française de Tokyo en 2021 (en -63 kg et par équipes), aujourd'hui âgée de 30 ans, a confirmé un accord pour reporter le judogi officiel de l'équipe de France de judo, lors de compétitions officielles. A savoir celui de l'équipementier Adidas. Et plus Mizuno, son partenaire personnel. Tout en évoquant également la persistance de tensions : "Un énorme merci à mon équipe qui n'a pas flanché lors de toutes ces attaques et tentatives de nuisance d'une violence inouïe qui n'ont eu de cesse de monter en cascade depuis 2,5 ans et mes partenaires pour leur soutien. Mes proches, ma famille jusqu'à ma fille, on s'en souviendra. Mais surtout, je suis plus que fière d'avoir mené le combat contre vents et marées, pour remettre au centre des choses l'équité (mot qu'on leur a, d'ailleurs, fait découvrir durant toutes les réunions) et le code moral du judo, sport qui m'a tant apporté et que je chéris. Et bien évidement je confirme, malgré leur lourde insistance, que j'ai refusé catégoriquement toute transaction financière de la part de Double D comme de la fédération pour « trouver un accord ». (Uniquement solution selon eux)."

La fin de deux mois de tension

Une annonce qui met fin à près de deux mois de tension et de discussions concernant ce fameux sujet. Cette affaire avait été rendue publique lorsque la Française avait pris la décision de combattre avec la marque de son partenaire personnel. C'était le 17 février dernier, à l'occasion du Grand Chelem de Tel Aviv. C'est ce jour-là que la Tricolore avait effectué son grand retour à la compétition, huit mois après la naissance de sa fille Athéna. La Fédération l'avait privée de Ludovic Delacotte, son coach référent, dans une journée où Agbegnenou avait terminé septième.

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