Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 25 avril 2023 à 11h14
Jean-Pierre Rives et Jean-Pierre Garuet ont rallié en début de semaine le mouvement "Tous unis derrière le XV de France" cher à Patrick Buisson, qui a le premier fait acte de candidature pour succéder à Bernard Laporte à la présidence de la FFR.
Dans son désir de prendre les commandes du rugby français, Patrick Buisson peut compter sur le soutien de deux légendes de ce sport. Lundi, les deux illustres ex-internationaux français Jean-Pierre Rives (69 ans) et Jean-Pierre Garuet (70 ans) ont tous deux rallié le mouvement "Tous unis derrière le XV de France" lancé par l'actuel vice-président en charge du rugby amateur à la Fédération française de rugby. Séduits par la cause défendu par celui qui était devenu officiellement le 21 avril dernier le premier candidat déclaré à la succession de Bernard Laporte après la démission de ce dernier, "Casque d'Or" (le surnom de Rives, 42 sélections sous le maillot des Bleus) et Garuet, lui aussi ex-joueur vedette de la sélection française dans les années 80 (il avait été désigné par deux fois meilleur pilier du monde), ont décidé de rejoindre la cause défendue par Buisson. "Pour moi, le rugby a toujours été synonyme de fraternité et d'engagement collectif. Rejoindre le mouvement 'Tous Unis Derrière le XV de France' est une manière de renouer avec ces valeurs fondamentales et d'encourager nos joueurs à donner le meilleur d'eux-mêmes", explique Rives, tandis que Garuet se dit, lui, "fier de rejoindre" le mouvement, dans lequel il se retrouve également.
Buisson, le candidat désigné par Laporte à qui les clubs avaient dit non
"J'ai décidé de m'engager pour l'unité et le succès de notre équipe nationale, car je crois profondément que seule l'union de toutes les forces du rugby français nous permettra de décrocher la victoire." Fin janvier, Laporte, qui avait alors refusé de démissionner mais s'était entendu avec le comité d'éthique de la FFR sur une mise en retrait en attendant son procès en appel après sa condamnation en première instance à deux ans de prison avec sursis, deux ans d'interdiction d'exercer toute fonction en lien avec le rugby et 75 000 euros d'amende pour corruption passive, trafic d'influence, prise illégale d'intérêts, recel d'abus de biens sociaux et abus de biens sociaux, avait soumis le nom de Patrick Buisson en tant que président-délégué pour le remplacer temporairement. Les clubs amateurs, consultés, avaient retoqué majoritairement via un référendum le choix de Laporte. Buisson a obtenu davantage de faveur de la part de Rives et Garuet.