Mathieu WARNIER, Media365, publié le samedi 19 novembre 2022 à 17h35
Manager général du XV de France depuis quasiment trois ans, Raphaël Ibañez devrait prolonger son engagement avec la sélection jusqu'à la Coupe du Monde 2027 selon RMC Sport.
Raphaël Ibañez ne compte pas laisser le XV de France. Sous contrat avec la Fédération Française de rugby jusqu'au terme de la Coupe du Monde 2023 organisée dans l'Hexagone, l'ancien manager de Bordeaux-Bègles entre 2012 et 2017 a récemment évoqué son avenir en conférence de presse, assurant que « les choses vont se faire naturellement ». Toutefois, l'ancien talonneur du XV de France (98 sélections) a laissé entendre qu'une annonce serait faite « dans les prochaines semaines », au terme de la tournée d'automne, dont la conclusion est prévue ce dimanche sur la pelouse du Stadium de Toulouse avec un troisième match cette année face au Japon. Mais, selon les informations de RMC Sport, la cause est d'ores-et-déjà entendue et Raphaël Ibañez va lier son avenir au XV de France pour quatre années de plus. Le manager général de la sélection tricolore sera ainsi aux commandes jusqu'à la Coupe du Monde 2027, organisée en Australie.
Ibañez dans les pas de Servat et Edwards
Une prolongation de contrat qui va apporter un peu de stabilité dans un staff qui va être chamboulé dans un an. Alors qu'il était annoncé au Racing 92 avant de se rétracter à la suite de la nomination de Stuart Lancaster pour remplacer Laurent Travers, Thibault Giroud devrait bien rejoindre un club du Top 14 fin 2023. En effet, le nom de l'actuel directeur de la performance du XV de France revient pour accompagner Yannick Bru à Bordeaux-Bègles après le départ de Christophe Urios. De plus, si William Servat et plus récemment Shaun Edwards ont confirmé leur souhait de rester aux côtés de Fabien Galthié, le duo composé de Laurent Labit et Karim Ghezal ne devrait pas faire de même. En effet, les deux techniciens devraient venir au chevet du Stade Français Paris une fois la Coupe du Monde 2023 achevée et y remplacer un Gonzalo Quesada en disgrâce auprès d'Hans-Peter Wild, propriétaire du club de la Capitale.