Tournoi des 6 Nations - XV de France : Fabien Galthié décrypte ses choix

Tournoi des 6 Nations - XV de France : Fabien Galthié décrypte ses choix©panoramic, Media365
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Aurélie Sacchelli, Media365, publié le vendredi 03 février 2023 à 13h11

Le sélectionneur du XV de France Fabien Galthié a décrypté ses choix de joueurs pour le match en Italie dimanche, lors d'une conférence de presse à Capbreton. Le manager des Bleus Raphaël Ibanez s'est également expliqué sur la présence de Bernard Laporte avec l'équipe de France jeudi.


La présence de Bernard Laporte, démissionnaire, aux côtés du XV de France jeudi 

Raphaël Ibanez : « Hier soir, nous avons intégré Bernard Laporte auprès de nous. Car l'organisation de la Coupe du Monde en France, c'est lui. La motivation des joueurs, elle vient de là. Le dispositif actuel, les conditions d'entrainement et le staff, c'est lui aussi. »

Première sélection pour Dumortier

Fabien Galthié : « On le suit, il est venu participer à quelques séances avec nous à Marcoussis il y a deux ans en tant que partenaire d'entraînement. A l'époque, il était entre le rugby à 7 et son club de Lyon. Il nous avait fait forte impression. C'est un joueur parmi tant d'autres qu'on suit, qu'on a envie d'accompagner. »

La blessure de Villière

F.G. : « Il n'a pas voulu lâcher le maillot. Nous avons une pensée pour lui. Il était prêt, il avait joué avec Toulon, il est venu matcher avec nous lors des entraînements, sans concession, et malheureusement il s'est fait mal. Nous avons aussi une pensée pour ses entraineurs à Toulon, le club et les supporters. C'est une compétition qu'il mène avec Mathis Lebel, Romain Buros... Tous ces joueurs contribuent à pousser l'équipe de France vers les sommets. Ethan Dumortier est là parce qu'il est venu chercher le maillot. »

L'objectif dans ce Tournoi 2023

F.G. : « Depuis le début, on veut rassembler les meilleurs joueurs français, fédérer autour de ce projet et partager. Clairement, les leaders ont été unanimes : ils veulent continuer. Lors de notre premier Tournoi, on a fini premiers ex-aequo, puis seconds, puis on a gagné avec le Grand Chelem. Les leaders considèrent que le chemin n'est pas terminé. Notre équipe est en-dessous du niveau de maturité d'une grande équipe internationale, que ce soit en âge ou en capes. Il faut continuer à progresser, à être meilleurs. On a préparé le match en Italie en ne laissant rien au hasard. Les Italiens sont en reconquête, c'est un adversaire sublime. »

L'absence de Jaminet de la feuille de match

F.G. : « Il n'est même pas dans les 23, c'est vrai. C'est compliqué, mais c'est pour ça que l'équipe est performante. Il a envie d'être dans les 15, d'être sur la feuille de match. Mais Thomas Ramos aussi, Romain Buros aussi... Ce dont on a envie, c'est que tous les arrières français aient envie de figurer dans le 15. Aujourd'hui c'est Thomas Ramos. Jaminet a fait de très bons entrainements, il a retrouvé la plénitude de ses moyens, il fait partie du projet. Mais c'est la règle. »

L'Italie

R.I. : « C'est un match-piège, le premier du Tournoi, à l'extérieur. Quelque que soit la rencontre, ce qui compte c'est de faire de cette compétition non pas une phase de transition vers l'échéance mondiale, un message qui ne serait pas recevable pour les joueurs, mais c'est ce qu'on produit. L'Italie est une équipe solide, de retour au premier plan, en plein essor, magnifique. »

La polyvalence des joueurs

F.G. : « Nous avons des joueurs qui peuvent jouer à différents postes. Sekou Macalou peut jouer en troisième ligne ou à l'aile, Thibaud Flament peut glisser en troisième ligne, Charles Ollivon en deuxième. On a testé différentes formules, différents scénarios. On a construit une équipe de finisseurs avec les meilleurs du moment. Je pense aux blessés, notamment Yacouba Camara, qui avait fait 60 minutes extraordinaires avec Montpellier. Parfois, le destin est cruel. »

Première feuille de match pour Le Garrec

F.G. : « Il a déjà un vécu avec nous, d'où l'intérêt de faire des listes de 42. On a déjà eu des contacts quand il était en U20, puis en juin avec les Barbarians britanniques, puis au Japon. Il n'a pas été capé mais il a vécu l'expérience équipe de France. On sent chez lui une sorte de maturité. On n'est pas obligés d'attendre quand on sent qu'un joueur est prêt. C'était le cas avec Yoram Moefana il y a deux ans. On a jugé qu'il était le plus à même de rentrer sur cette feuille de match. Nous sommes certains qu'il est prêt.»

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