Marie Mahé, Media365 : publié le lundi 10 mars 2025 à 16h20
Ce lundi, Florian Grill, président de la Fédération française de rugby, n'a pas pu retenir sa colère, dans la mesure où il n'y aura aucune sanction contre les Irlandais Tadhg Beirne, Andrew Porter et Calvin Nash, pourtant impliqués dans les blessures de Pierre-Louis Barassi et d'Antoine Dupont.
Deux jours après, ces images continuent d'être commentées. Ce samedi après-midi, dans le cadre de la quatrième et avant-dernière journée du tournoi des 6 nations, la France s'est très nettement imposée en Irlande (27-42). Une rencontre qui a laissé des traces, côté tricolore, avec même deux blessés, Pierre-Louis Barassi et Antoine Dupont, qui souffre d'une rupture des ligaments croisés à un genou. Les deux Tricolores sont évidemment forfait pour la cinquième et dernière journée de cette même prestigieuse compétition prévue ce samedi 15 mars à 21h00, contre l'Ecosse. Les joueurs irlandais impliqués, sur ces différentes blessures, Tadhg Beirne, Andrew Porter et Calvin Nash, ne seront pas sanctionnés par la commission de discipline. Ce qui a provoqué de la colère dans le camp des Bleus. Ce lundi, Florian Grill, le président de la Fédération française de rugby, a, à son tour, tapé du poing sur la table.
Grill : "On est déterminés à activer tous les recours possibles"
Après du quotidien sportif français L'Equipe, le dirigeant, qui ne s'était pas déplacé du côté de Dublin suite à son récent accident de voiture, a déclaré : "Si on veut être champion du monde en 2027, on doit se faire plus respecter à World Rugby et aux Six Nations. On a décidé avec Fabien (Galthié) et Jean-Marc (Lhermet) de ne jamais rien lâcher sur rien. On a commencé à investir les commissions et les groupes de travail... On a deux ans et demi pour que la France soit entendue à sa juste mesure et que les décisions soient équilibrées." Avant d'ajouter : "La colère ne doit pas prendre le dessus et on respectera les décisions définitives. Mais on est déterminés à activer tous les recours possibles pour faire entendre notre voix. Ce qui nous a choqués, ou gênés, c'est que l'arbitre n'aille pas étudier lui-même les images de la blessure d'Antoine (Dupont). On trouve cela troublant. À force, on va être entendu. Je le répète : c'est la condition pour être champion du monde en 2027."