FFR : La tension monte avant l'élection présidentielle

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Aurélie Sacchelli, Media365, publié le dimanche 04 juin 2023 à 13h59

Alors que l'élection présidentielle à la tête de la FFR aura lieu du 12 au 14 juin, les camps de Bernard Laporte et de Florian Grill s'opposent par communiqués interposés.

Dans dix jours, la Fédération française de rugby aura un nouveau président, qui viendra remplacer l'intérimaire Alexandre Martinez, lui-même venu remplacer Bernard Laporte, contraint de quitter son poste en janvier suite à ses déboires judiciaires. Patrick Buisson, le candidat du clan Laporte, et Florian Grill, opposant de longue date de l'ancien sélectionneur des Bleus et ministre des Sports, visent la présidence de la FFR, et la tension monte entre les deux camps, par communiqués interposés. C'est d'abord le camp Laporte-Martinez-Buisson qui a fait savoir que si Florian Grill était élu sans majorité, il ne collaborerait pas avec lui : « Nous réfutons toute possibilité d'alliance, d'accord ou de ralliement avec un autre candidat qui serait élu sans majorité au poste de Président de la FFR. Celui-ci une fois élu se retrouverait ainsi dans l'incapacité totale d'exercer son pouvoir plongeant l'institution dans une complexité fonctionnelle regrettable, écrivent les « membres du Comité Directeur de la FFR, élu(e)s de la majorité portée tout d'abord par Bernard Laporte puis par Alexandre Martinez ».

Grill accepterait la cohabitation

Un communiqué auquel a répondu Florian Grill par un autre communiqué : "L'actuelle gouvernance de la Fédération Française de Rugby diffuse largement un texte dans lequel elle refuse toute idée de cohabitation, quel que soit le résultat des urnes, et fait de cette menace le cœur de son programme de second tour. Le slogan de cette gouvernance, « tous unis derrière le XV de France », évoquait « l'apaisement » pour préserver la Coupe du monde et nos Bleus. Faudrait-il maintenant, et après un premier tour, que ce soit « le chaos » et que nous soyons « tous désunis » ? Une telle position, pour tenter d'imposer un président déjà rejeté par le référendum, reviendrait à dire aux clubs « peu importe votre vote nous n'en tiendrons pas compte ». Et ce en dépit d'une participation de plus de 90% des clubs. Si les clubs accordent leur majorité à une équipe, quelle qu'elle soit, il conviendra de respecter leur choix. De notre côté, c'est d'ailleurs ce que nous ferons."

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