Coupe du monde (U20) : Les Bleuets prêts au combat

Coupe du monde (U20) : Les Bleuets prêts au combat ©Icon Sport, Media365

Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 19 juillet 2024 à 11h08

Triple tenante du titre, l'équipe de France U20 s'attend à batailler avec les Anglais vendredi (19h) en finale du Mondial de la catégorie.

C'est le grand jour ! Vendredi, à 19h au Cap (Afrique du Sud), les Bleuets, triples tenants du titre, vont affronter l'Angleterre en finale de la Coupe du monde U20. Si cet affrontement est une revanche de la demi-finale de l'an dernier, qui avait vu les Tricolores s'imposer 52-31, déjà au Cap, les deux équipes se sont retrouvées à la mi-mars à Pau, dans le cadre de la dernière journée du Tournoi des Six Nations de leur catégorie. Et cette fois, ce sont les Anglais qui l'ont emporté (45-31), concassant leurs hôtes au stade du Hameau pour remporter le trophée. Victorieux de l'Irlande dans le dernier carré (31-20), avant que les Bleuets ne prennent leur revanche contre les Néo-Zélandais (55-31), qui les avait dominés en phase de poules, les Anglais sont les favoris de cette finale pour l'entraîneur tricolore Sébastien Calvet. Un coach français qui pourra compter sur Léo Carbonneau, un demi de mêlée touché à la cheville face aux Baby Blacks mais qui tiendra sa place vendredi.

"Ils voudront cogner fort"

Interrogé par Rugbyrama, Mathis Castro-Ferreira s'attend à un véritable combat. "Ils vont nous taper dessus, donc il faudra répondre présent face à leur densité physique. Ils n'ont pas un jeu pas très ouvert comme les Baby Blacks. Ils ont un jeu frontal, ils cherchent à dominer leurs adversaires avant d'écarter la balle. Il faudra se préparer pour les mettre en difficulté dans les zones d'affrontements afin qu'ils ne puissent pas, ensuite, lancer leur jeu. Si on tient le défi physique lors des 60 premières minutes et si nous sommes toujours dans le match, on pourra arriver à trouver des brèches dans les vingt dernières minutes. Mais tout dépendra de notre première heure de jeu. Ils voudront cogner fort et nous mettre à mal, comme lors des Six Nations", a déclaré le troisième ligne du Stade Toulousain.

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