XV de France : Ramos s'apprête, lui aussi, à rentrer dans l'histoire

XV de France : Ramos s'apprête, lui aussi, à rentrer dans l'histoire ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 15 mars 2025 à 13h02

Cadre incontournable, le n°15 (ou n°10, si besoin) du XV de France est devenu un véritable métronome.

Six points. A priori, c'est une formalité pour Thomas Ramos, qui devrait donc devenir samedi soir le meilleur réalisateur de l'histoire des Bleus en rejoignant puis dépassant (probablement) les 436 unités de Frédéric Michalak, lui qui affiche quasiment treize points de moyenne par match depuis le début du Tournoi. Et ça va crescendo : huit face aux Gallois (43-0), dix en Angleterre (26-25), seize en Italie (24-73) et 17 en Irlande la semaine dernière (27-42) où il avait également offert sur un plateau à Damian Penaud un autre record, celui du nombre d'essais en bleu (38, comme Serge Blanco).

Galthié : "Il saisit l'opportunité et ne la lâche pas"

Une consécration personnelle pour "un itinéraire particulier", comme le détaille son sélectionneur Fabien Galthié : "S'il a mis du temps à en arriver là, c'est que c'était son chemin. Lorsqu'on sélectionne les joueurs, on les suit, on essaie de comprendre leurs parcours en amont. Au départ, ils sont plusieurs à le challenger, il y a Brice Dulin, Melvin Jaminet ou encore Anthony Boutier. Ensuite, il a des blessures, puis il est dans les 42 et il repart, mais il fait le dos rond... Et l'opportunité se présente, il la saisit et il ne la lâche pas."

Parti se lancer à Colomiers, en Pro D2, à l'âge de 21 ans lors de la saison 2016-2017, Thomas Ramos y avait réussi "une saison incroyable" selon Fabien Galthié. Il est ensuite revenu vers son Stade Toulousain de toujours, avant de prendre le pouvoir en sélection au sortir du Grand Chelem du Tournoi 2022, au moment de la tournée d'automne qui avait vu les deux victoires successives contre l'Australie (30-29) et l'Afrique du Sud (30-26). Sa régularité de métronome face aux poteaux est rarement mise à mal plus d'une fois dans un même match, certes de manière parfois retentissante comme en quarts de finale du Mondial face aux Springboks (28-29). Sa faculté à passer de l'arrière à l'ouverture, également maintes fois éprouvée en club, a fini de faire de lui le joueur complet par excellence.

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