Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 10 février 2024 à 12h48
En déplacement en Ecosse samedi après-midi pour la deuxième journée du Tournoi des Six Nations, le XV de France ne garde pas que des bons souvenirs du stade d'Edimbourg dans son histoire récente.
Huit jours après sa déculottée contre l'Irlande à Marseille en ouverture du Tournoi (17-38), le XV de France va tenter de se relancer samedi après-midi (15h15 heure française) à Murrayfield contre l'Ecosse, qui a eu peur samedi dernier à Cardiff, puisque Finn Russell et ses coéquipiers menaient 27-0 à la 48e minute face aux Gallois avant de s'imposer d'une courte tête (27-26). Un stade d'Edimbourg qui n'a pas toujours réussi aux Bleus. Lors de leur dernière visite, le 5 août 2023 en match de préparation à la Coupe du monde, ils s'étaient d'ailleurs inclinés de peu (21-25). Mais ils restaient sur deux victoires à Murrayfield, lors de l'édition 2022 du Tournoi des Six Nations (36-17), après s'y être imposés en novembre 2020 dans le cadre de la Coupe d'automne des Nations (22-15). Un succès qui faisait suite à six années de disette pour les Tricolores en Ecosse.
La grande déception de 2020
Une série de revers dans la capitale écossaise dont le plus douloureux reste sans nul doute celui du 8 mars 2020. En quête du Grand Chelem après avoir successivement dominé l'Angleterre, l'Italie et le pays de Galles, le XV de France avait vu ses rêves s'envoler à Murrayfield (17-28). Et ce match avait surtout été marqué par le carton rouge infligé à Mohamed Haouas pour un coup de poing au visage de Jamie Ritchie. Une grande déception pour Fabien Galthié, qui enregistrait alors sa première défaite depuis son arrivée à la tête des Bleus. "En termes de gestion des émotions, nous sommes une jeune équipe, en construction, on passe par des émotions très intenses dans les hauts, mais dans les bas aussi. Ce contrôle des émotions, ça fait partie du chemin par lequel on doit passer", avait ensuite réagi le sélectionneur. Deux ans plus tôt, lors de la défaite de l'équipe entraînée par son prédécesseur Jacques Brunel (26-32), c'est une troisième mi-temps un peu trop festive qui avait fait polémique, la police écossaise empêchant l'avion des Bleus de décoller pour entendre certains joueurs comme potentiels témoins suite à des informations sur une agression sexuelle. Aucun des joueurs n'avait été inquiété, mais huit d'entre eux avaient été écartés.