Clément Pédron, Media365 : publié le jeudi 17 avril 2025 à 19h31
À trois jours de la 21ème journée de Top 14 et ce déplacement du Stade Toulousain au Stade Français, Romain Ntamack n'était pas présent à l'entraînement. Le demi d'ouverture est incertain pour la rencontre à Paris.
C'est fort de son succès étriqué en terres toulonnaises dimanche, dans le cadre des quarts de finale de la Champions Cup que le Stade Toulousain s'avance désormais vers le Top 14. À six journées de la fin, le champion de France en titre est toujours leader avec cinq unités d'avance sur l'Union Bordeaux Bègles et sept sur le RCT. Le club occitan se projette d'ailleurs avec sérieux vers ce déplacement dans la capitale pour y affronter le Stade Français. Malgré le statut d'antépénultième du classement de son adversaire, Toulouse se méfie énormément du sursaut d'orgueil des Parisiens et surtout de leur fraîcheur puisque le dernier match du SF remonte au 29 mars et une défaite très cruelle à Montpellier (38-32). Comme lors des dernières rencontres, Ugo Mola, l'entraîneur du Stade Toulousain devra faire sans plusieurs éléments parmi lesquels on compte Ange Capuozzo qui porte une botte de protection ou encore Antoine Dupont.
Une saison délicate
Romain Ntamack pourrait ne pas faire partie du voyage en terres parisiennes. Bien que titulaire lors du match contre Toulon (18-21), le demi d'ouverture du Stade Toulousain était absent de l'entraînement organisé ce jeudi en public. Assis sur la pelouse au moment de pénalité marquée par Thomas Ramos, il n'a pas été touché lors du match mais a tout de même été ménagé depuis le début de la semaine par le staff. La Dépêche indique de son côté que le Français est « géré » de la sorte depuis plusieurs semaines même si, officiellement, il n'est pas blessé. Fin mars, Romain Ntamack avait accordé un entretien à L'Équipe dans lequel il est revenu sur ses blessures récurrentes depuis deux ans : « J'ai connu pas mal de pépins, a expliqué l'ouvreur. Au genou, au mollet, etc. Je n'ai que 25 ans mais j'enchaîne les blessures. J'essaie de profiter de mes temps d'arrêt pour m'améliorer. Je me suis renforcé, mais je sens que je ne suis pas encore revenu à mon potentiel maximum. J'ai encore des petits bouts de cartilage qui traînent dans le genou. [...] Ces petits pépins me frustrent. Parfois, je sens que ça bloque derrière le genou, que ça ne coulisse pas aussi bien que je le voudrais. Une fois le dernier match de cette saison joué, il faudra que je me nettoie le genou pour repartir sur de bonnes bases la prochaine. Si j'arrête maintenant, c'est cinq ou six semaines d'arrêt, donc pas question.