Toulouse : Jelonch, la deuxième renaissance

Toulouse : Jelonch, la deuxième renaissance ©Icon Sport, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 21 septembre 2024 à 21h32

Tout s'est très bien passé sur la demi-heure disputée par Anthony Jelonch, samedi entre Montpellier et Toulouse.

Anthony Jelonch, entré dès la 51e minute de jeu samedi avec Toulouse à Montpellier (11-20), est allé gaiement au contact dès son premier ballon. Après huit mois d'absence en raison d'une deuxième rupture des ligaments croisés du genou, la première ayant eu lieu sur l'antérieur gauche à l'hiver 2023 lors du Tournoi (France - Ecosse), puis la deuxième sur l'antérieur droit à l'hiver 2024 en Champions Cup (Toulouse - Bath), le troisième-ligne a cette fois affronté une convalescence plus longue d'un mois, la première ayant dû être raccourcie avec l'échéance du Mondial 2023 qu'il avait finalement pu disputer.

"Cette fois, on voulait attendre plus longtemps"

Au final, il avait même l'impression qu'il n'avait "pas joué depuis quinze jours" seulement : "Je suis vraiment bien depuis deux ou trois mois, mais cette fois on voulait attendre plus longtemps. J'avais quand même repris le terrain depuis un mois, il me tarde d'enchaîner." Rappelant sa nature toujours optimiste, il explique s'être montré fataliste mais dans le bon sens : "Je l'avais fait une fois, je pouvais le faire deux fois. Paradoxalement, c'est allé encore plus vite la deuxième fois. Dès le départ, je n'étais pas immobilisé, j'ai pu marcher dès le lendemain de l'opération et ça m'a permis de pas perdre trop en muscles. Et comme je savais ce qu'il fallait faire depuis la première opération, les sensations ont été encore meilleures."

En attendant peut-être un nouveau retour sur la tournée d'automne, le meilleur ami d'Antoine Dupont rassure sur ses sensations dans l'Hérault : "Je ne sais pas si ça ne courait pas ou s'il n'y avait pas trop de rythme, mais je me suis très bien senti." Et peu importe où il joue : "Quatre, cinq, six, sept, huit... Du moment que je suis sur le terrain, je serai content. Cinq, ça peut être compliqué, remarque... Mais je peux dépanner en quatre au besoin. Sur le terrain, je serai bien !"

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