Top 14 (demi-finales) : Les Toulousains « pas surpris » par Bayonne

Top 14 (demi-finales) : Les Toulousains « pas surpris » par Bayonne ©Icon Sport, Media365

Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 20 juin 2025 à 14h15

Avant la demi-finale de Top 14 entre Toulouse et Bayonne, les tenants du titre avouent se méfier de la surprenante équipe basque.

Triple champion de France, en 1913, 1934 et 1943, l'Aviron Bayonnais va disputer sa toute première demi-finale de Top 14, vendredi soir (21h05) au Groupama Stadium de Décines, contre le Stade Toulousain.

Une qualification historique pour le club basque, vainqueur en barrages de Clermont (20-3), et qui compte bien créer à nouveau la surprise face aux tenants du titre, comme l'a expliqué son capitaine Arthur Iturria, qui rejette l'étiquette de « Petit Poucet », tout en rappelant que son club n'a encore « rien gagné ».

Dans le camp d'en face, on se méfie forcément de ces Bayonnais. D'autant plus que les Haut-Garonnais, privés jusqu'en novembre de leur maître à jouer Antoine Dupont, sont loin d'être aussi étincelants que lors du précédent exercice, qui les avait vu réaliser pour la troisième fois de leur histoire le doublé championnat-Coupe d'Europe.

« Ils sont redoutables chez eux »

« On n'est pas surpris par Bayonne. Ça fait plusieurs saisons maintenant qu'ils sont comme ça, qu'ils sont redoutables chez eux », a déclaré le capitaine toulousain Julien Marchand en conférence de presse, avant d'évoquer l'impressionnante série d'invincibilité à domicile de ses adversaires, vainqueurs de leurs 13 matchs de Top 14 chez eux : « Sincèrement, ce n'est pas anecdotique et il faut le souligner. »

« Bien évidemment qu'ils n'arrivent pas du tout comme le Petit Poucet, parce que ce que fait Bayonne, c'est très costaud depuis plusieurs saisons. Et je pense qu'il faudra faire surtout un match complet de 80 minutes pour arriver à gagner cette demie, parce qu'on a vu quand même que c'était une très grosse équipe avec un très gros mental, qui ne lâche rien. »

Et de conclure en assurant que les Toulousains sont « prévenus » de la menace que représente les Basques. Mais ces derniers ne sont plus à une surprise-près...

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