Les rares confidences de Dupont

Les rares confidences de Dupont ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 06 octobre 2024 à 18h46

C'est le lot des vedettes qui dépassent le cadre de leur sport : répondre à des interviews beaucoup plus générales.

Antoine Dupont était invité sur France 2 de l'émission des Rencontres du Papotin, en collaboration avec cette rédaction composée de personnes en situation de handicap et atteintes de troubles autistiques. Questionné sur sa vie privée, où il a révélé ne pas être en couple, il a également évoqué la mort de son père l'an dernier après que celui-ci ait été dans un état végétatif durant huit années. Il révèle ainsi être "très proche" de sa famille et de sa mère : "Vu qu'ils ne sont pas loin de Toulouse, je peux les voir souvent, c'est important pour moi."

"Difficile de mettre des mots sur cette médaille olympique"

La star du Stade Toulousain admet aussi "bien profiter des vacances" et sait qu'il a "la chance d'être bien payé" : "On est très loin de ce que peuvent gagner les footballeurs, mais je ne me plains pas !" Antoine Dupont a parlé de sujets divers et variés comme son rapport à la défaite, une vraie épreuve pour tous les sportifs d'un point de vue mental : "On s'entraîne très dur tous les jours et on fait beaucoup de sacrifices. Quand on n'est pas récompensés, ce sont toujours des moments durs à vivre. Surtout quand on est éliminés d'une compétition. Il faut réussir à relativiser, mais ce n'est pas toujours évident."

Il a enfin pris le temps de revenir sur l'accomplissement de son premier "rêve d'enfant", son premier match professionnel avec Castres : "Je regardais tous les matchs à la télé, j'avais tous les maillots. Le jour où je me suis retrouvé sur le terrain face aux joueurs que je regardais, avec tous mes proches dans les tribunes, c'était un moment incroyable. Même quand j'en parle là, je me souviens de ce que j'ai ressenti." Et plus récemment, il y a bien sûr eu cette médaille olympique à VII qui l'a encore fait passer dans une autre dimension. Il relate à nouveau l'atmosphère dans le Stade de France, cette sensation de "sentir que tu vas gagner un truc énorme" : "C'est difficile de mettre des mots dessus." Lorsqu'il revoit les images, les frissons reviennent. "La médaille d'or autour du cou, ça fait quelque chose."

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