Marie Mahé, Media365 : publié le dimanche 08 juin 2025 à 16h00
Le Stade Français, qui a sauvé sa place, de justesse, dans l'élite, est à la recherche d'un partenaire français. C'est ce que son propriétaire Hans-Peter Wild a confié, ce dimanche, auprès de l'AFP.
Le Stade Français peut désormais se tourner vers l'avenir. Cette saison, le club de la capitale est passé tout près de la catastrophe. En effet, ce n'est que ce samedi soir, à l'issue de la 26eme et dernière journée de Top 14, que la formation a validé son maintien dans l'élite. Le tout grâce à un ultime succès acquis, sur sa pelouse, face au Castres Olympique (21-10). Désormais, le Stade Français, qui a terminé à la douzième place du classement, peut donc se pencher sur le prochain exercice. Ce dimanche, dans un entretien accordé à l'AFP, le propriétaire du club, l'homme d'affaires suisse Hans-Peter Wild (83 ans), qui a racheté le club en 2017, a notamment confié être à la recherche d'un partenaire français pour faire une entrée dans le capital du Stade Français : "Nous avons des gens intéressés, mais ils ont besoin d'argent. Etre intéressé est une chose, l'argent en est une autre. Si vous n'avez pas une entreprise derrière vous, cela représente beaucoup d'argent (...) Tous les autres propriétaires, ils utilisent leur entreprise (pour financer le club), et je n'ai pas d'entreprise en France, je dois tout payer de ma poche. Après ma mort, tout l'argent ira à ma fondation. Donc je dois trouver une solution à ça, mais j'ai de très bonnes parties intéressées."
Wild : "Il faut faire preuve de souplesse"
Si ce partenaire était trouvé et investissait dans le club, Hans-Peter Wild, actionnaire majoritaire, pourrait décider de lâcher du lest : "Cela dépend de qui est cet actionnaire. Il faut faire preuve de souplesse." Depuis son rachat du club il y a huit ans, l'homme d'affaires n'a toujours pas réussi à gagner le moindre titre à la tête du Stade Français. S'il devait retourner en 2017, son choix ne serait peut-être pas forcément le même : "J'hésiterais plus, parce qu'on l'a acheté en deux semaines, car on voulait apprendre à connaître le rugby professionnel, et c'est un moyen facile de découvrir le rugby pro. On l'a appris maintenant. (...)"