Clément Pédron, Media365 : publié le mercredi 23 avril 2025 à 13h18
À dix minutes de la fin du match face à Perpignan samedi dernier (28-24), Nolann Le Garrec, le demi de mêlée du Racing 92, est tombé par terre à la suite d'un contact hyper léger avec Bruce Devaux, le pilier gauche de l'USAP. Accusé de simulation, l'international français est sorti du silence pour présenter ses excuses.
C'est une situation qui, sur le coup, n'a pas fait réagir plus que cela. Mais la publication de l'extrait vidéo sur les réseaux sociaux a suscité de très nombreuses réactions. Samedi dernier, le Racing 92 et l'USA Perpignan s'affrontaient dans le cadre de la 21ème journée de Top 14. Et le club francilien a tenté jusqu'au bout de rattraper son retard au tableau d'affichage, jusqu'à pilonner juste devant la ligne d'essai catalane. À dix minutes de la fin du match, après un coup de sifflet anodin de l'arbitre, qui mettait fin à une situation, Nolann Le Garrec, le demi de mêlée des Racingmen, s'est effondré par terre à la suite d'un contact qui n'en n'a que le nom avec le pilier gauche de l'USAP, Bruce Devaux. Le Breton s'est plaint d'un coup devant son adversaire incrédule. L'arbitre n'a finalement pas été dans le sens du Morbihannais.
Depuis ce match et cette défaite du Racing 92, Nolann Le Garrec semble « torturé » par son comportement et a pris la parole pour vider son sac. « Je voulais revenir sur la situation de mon contact à la tête et ma réaction inadéquate, lance le demi de mêlée. Sur le moment, je reçois un coup d'épaule dans le visage de la part du pilier de l'Usap et je ne perçois pas du tout si c'est volontaire ou non. Sur l'instant, je ne sais pas si c'est de la nervosité de sa part ou pas. À ce moment-là du match, la tension était importante et nous venions d'ailleurs de recevoir nous-même un carton jaune pour contact à la tête. Toujours est-il que je n'ai pas su comment réagir à ce coup d'épaule. »
Des critiques Outre-Manche
La publication de ce fait de jeu sur les réseaux sociaux a fait réagir, notamment en Angleterre où l'international tricolore a été comparé à Neymar, souvent catégorisé par les suiveurs du ballon rond comme un simulateur. Ancien arbitre international, Nigel Owens s'est même permis une critique au vitriol : « Il a eu de la chance que je ne sois pas l'arbitre sinon il aurait reçu un rouge direct, sans hésitation. » Conscient de son comportement, le Français a présenté ses excuses : « Après avoir revu les images, je vois bien que ce geste était complètement involontaire de la part du pilier. Je m'excuse auprès des arbitres du match ! Je n'ai voulu manquer de respect à personne. Ce n'est pas dans mes habitudes. »