Guillaume Marion, Media365 : publié le dimanche 07 mai 2023 à 13h55
Si une polémique aurait pu naitre de l'essai de Nino Séguéla lors de Lyon - Perpignan, ce dernier était tout à fait valable, selon l'ancien grand nom de l'arbitrage Laurent Cardona.
Alors que le sprint final est lancé en Top 14, un essai a failli créer une belle polémique samedi après-midi. En effet, lors de la 24eme journée du Championnat de France, Brive a un temps été virtuellement relégué en Pro D2. La faute à un essai de Nino Séguéla (67eme) qui donnait à ce moment-là la victoire à Perpignan sur la pelouse de Lyon, tandis que les Corréziens perdaient à Montpellier. Or, sur l'action, Boris Goutard a remis le ballon sur le terrain, alors que l'arrière de l'USAP avait le pied sur la ligne de touche. Un tel fait de jeu aurait pu engendrer une grosse colère si les résultats n'avaient ensuite pas bougé. Pourtant, l'essai était bien valable, comme l'a expliqué Laurent Cardona. « Effectivement, sur l'image, il apparaît très clairement que le joueur est en contact avec le ballon au moment où il a le pied sur la ligne de touche. Mais M. Nuchy a pourtant pris la bonne décision », a reconnu ce dernier.
Une règle bien précise pour cette situation
« Si le joueur catalan avait porté le ballon à ce moment où il avait le pied sur la ligne, il y aurait eu touche. Mais la règle précise que dans le cas où il ne fait que volleyer le ballon, c'est le plan vertical de la ligne de touche qu'il faut arbitrer. Dans ce cas précis, le joueur se contente de volleyer et le ballon n'avait effectivement pas franchi ce plan vertical, a par la suite précisé l'ancien arbitre international et désormais dans le staff de l'Union Bordeaux-Bègles, dans des propos recueillis par Rugbyrama. Le jeu pouvait donc se poursuivre. Et l'essai a été logiquement validé. » Cela dit, les dernières minutes deux rencontres ont vu Lyon et Brive se reprendre et finalement l'emporter, contre respectivement Perpignan (41-31) et à Montpellier (26-27). Ce qui fait que le CAB s'est totalement relancé dans la lutte pour le maintien en Top 14. Les deux dernières journées s'annoncent donc palpitantes.