Carnet noir - Pau : Taniela Moa est décédé

Aurélien CANOT, Media365, publié le jeudi 16 décembre 2021 à 11h37

Ancien demi de mêlée de Pau, où il avait passé six saisons entre 2011 et 2017, Taniela Moa est décédé ce jeudi à l'âge de 36 ans. A en croire le site néo-zélandais Stuff, l'international tongien surnommé "le magicien" aurait trouvé la mort au cours de tests médicaux.

"Le magicien" s'est envolé. Taniela Moa, l'un des héros de l'exploit du Tonga (victoire 19-14) face au XV de France lors de la Coupe du monde 2011, est décédé ce jeudi à l'âge de 36 ans, a annoncé la Fédération de son pays Tonga Rugby Union, sans toutefois préciser les raisons du décès de celui qui avait passé six saisons à Pau, entre 2011 et 2017. La Section a d'ailleurs immédiatement réagi après ce drame, qui serait survenu lors de tests médicaux, à en croire les informations du site néo-zélandais Stuff. "Triste nouvelle pour la famille Vert et Blanc ce jeudi matin, nous venons d'apprendre la disparition de Taniela Moa à l'âge de 36 ans. International avec les Baby Blacks et les Tonga, il a porté les couleurs de la Section de 2011 à 2017 et participé à la montée du club en TOP 14", a communiqué le club palois, très attristé par la mort du demi de mêlée international tongien aux 21 sélections sacré champion de France de Pro D2 en 2015 dont les coiffures toutes plus excentriques les unes que les autres régalaient les supporters béarnais et qui avait disputé son dernier match sous les couleurs du Tonga il y a six ans dans le cadre de la Coupe des nations du Pacifique.

Champion de France de Pro D2, deux fois vainqueurs du championnat des provinces néo-zélandaises...



Passé par Auckland, où il avait fait ses grands débuts avant de défendre ensuite les couleurs des Blues, de Bay of Plenty puis des Blues avant de mettre le cap sur Pau, son dernier club, Moa, également deux fois vainqueurs du championnat des provinces néo-zélandaises, avait été surnommé "le magicien" par l'un de ses anciens coéquipiers dans le Béarn Marlon Solofuti, impressionné par l'aisance de son partenaire dans le jeu. "Il te sort des passes de 30 mètres sans problème. Il a la puissance et c'est un gars qui donne", avait expliqué, impressionné, Solofuti dans les colonnes de La République des Pyrénées en 2013. Comme beaucoup de Palois, le Samoan pleure aujourd'hui son ex-coéquipier tongien.

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