La Rochelle : Le pilier droit Sclavi suspendu huit semaines

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Aurélien CANOT, Media365, publié le jeudi 20 octobre 2022 à 13h23

Joel Antonio Sclavi a été suspendu huit semaines mercredi soir par la commission de discipline de la Ligue nationale de rugby (LNR). Le 8 octobre dernier contre Bayonne, le pilier droit argentin de La Rochelle avait asséné un coup de tête à un adversaire.

Deuxième du classement, certes déjà à six longueurs de Toulouse, et toujours invaincue à domicile en quatre sorties à Marcel-Deflandre pour le moment, La Rochelle connaît une entame de saison idéale. Un début de championnat qui pourrait toutefois prendre une autre tournure pour les Maritimes. Mercredi soir, le Stade rochelais a en effet perdu l'un de ses cadres Joel Antonio Sclavi pour un petit moment. Huit semaines très précisément. Soit la sanction infligée par la commission de discipline de la Ligue nationale de rugby (LNR) au pilier droit argentin de 28 ans. L'ancien joueur de Soyaux-Angoulême et Pau sacré champion d'Europe avec les Jaune et Noir la saison dernière a été lourdement sanctionné pour son violent geste sur un Bayonnais, le 8 octobre dernier sur la pelouse de l'Aviron lors de la défaite des Rochelais (29-13) au Pays basque.

Et encore, Sclavi risquait jusqu'à dix semaines de suspension...

Sur le moment, Sclavi était passé à travers les mailles du filet. La deuxième lame, en revanche, n'a pas épargné l'Argentin, reconnu coupable de "brutalité" pour avoir donné un coup de tête à un adversaire ("il l'a frappé avec la tête", a rappelé la commission). Le natif de Mar del Plata, qui devra donc attendre la fin de l'année pour retrouver les terrains (a priori à l'occasion de la venue de Bordeaux-Bègles, le 24 décembre à 14h00 en championnat, puisque "la date de qualification sera définie ultérieurement"), aurait même pu être sanctionné plus sévèrement encore. Dans pareil cas de figure, la commission de discipline de la LNR prévoit en effet habituellement dix semaines de suspension, soit deux de plus que la sentence pour le Rochelais. La Ligue a cependant estimé que "les circonstances atténuantes (conduite avant et pendant l'audience et l'expression de remords)" méritait de ne pas punir l'Argentin de la sanction maximale. Elle a donc été réduite de deux semaines.

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