Clermont : Urios assure avoir tiré les leçons d'un départ vexant de Bordeaux-Bègles

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Mathieu Warnier, Media365, publié le samedi 18 février 2023 à 15h50

En amont du déplacement de Clermont à Bordeaux-Bègles ce dimanche, Christophe Urios a confié avoir été vexé de son départ de Gironde en novembre dernier mais assure en avoir tiré des leçons.

Christophe Urios s'est lancé dans un nouveau défi. Après avoir démarré la saison sur le banc de Bordeaux-Bègles, le technicien a été licencié en novembre dernier mais n'a pas attendu longtemps avant de retrouver une place au sein d'un club du Top 14. En effet, alors que Clermont a décidé de se séparer de Jono Gibbes après une première moitié de saison plus que délicate, les dirigeants du club auvergnat ont fait le pari de donner les clés de leur formation à celui qui a amené Castres au titre de champion de France en 2018. Interrogé par le magazine Midi Olympique en amont du déplacement de sa nouvelle équipe sur la pelouse de son ancienne formation, Christophe Urios a confié ce qu'il avait ressenti au moment de quitter la Gironde. « J'ai été vexé d'être viré de Bordeaux, parce que j'ai trouvé que je ne le méritais pas, a-t-il confié. Mais en même temps, il fallait prendre une décision. J'ai été en colère, et surtout envers moi-même. »


Urios sait ce qu'il doit changer

Dans les semaines qui ont suivi ce licenciement, Christophe Urios a « voulu comprendre » ce qui a provoqué une telle situation. Mais surtout, le technicien compte bien ne garder que le positif des trois saisons complètes passées sur le banc de l'UBB. « Avec le recul, je ne changerais pas grand-chose. La page de la quatrième année, je ne vais pas la tourner, je vais la déchirer parce qu'elle ne m'apportera rien, a déclaré l'intéressé. Les trois autres, je les garde parce qu'elles m'ont apporté beaucoup de plaisir. » Toutefois s'il devait retenir quelques leçons de ce qui a pu arriver à l'UBB, Christophe Urios en a listé trois. « Je dois être meilleur avec mon patron dans la relation, dans la mise en place et dans la clarté des infos, a-t-il assuré. Je ne l'ai sûrement pas été avec Laurent Marti. » La deuxième tient à sa réactivité vis-à-vis de son staff quand la troisième vise à être « meilleur avec les leaders ». « Ce sont eux qui gèrent le truc. Ce sont les soldats qui gagnent les guerres, résume-t-il. Il faut que je sois meilleur. C'est facile de le dire aujourd'hui, au mois de décembre je ne l'aurais pas formulé comme ça ! » De quoi permettre à Christophe Urios de remettre Clermont sur de bons rails.

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