Justice - Castres : Un ancien espoir du club condamné à dix ans de prison

Justice - Castres : Un ancien espoir du club condamné à dix ans de prison©Panoramic, Media365

Aurélien CANOT, Media365, publié le jeudi 08 décembre 2022 à 11h38

Luca Mariani (23 ans), ex-Espoir du club de Castres, a été condamné mercredi par le tribunal d'assises d'Albi à dix ans de réclusion criminelle pour tentative d'assassinat. Le jeune homme, accusé pour des faits remontant à mai 2019, encourait la perpétuité.

Un ancien joueur de Castres derrière les barreaux. Lucas Mariani (23 ans), ex-Espoir du CO pendant deux ans (entre 2017 et 2019), a été condamné mercredi à dix ans de prison ferme pour tentative de meurtre. Le jeune homme, qui faisait partie de l'effectif du club tarnais à l'époque des faits, encourait la perpétuité. Il a finalement écopé de dix ans de réclusion criminelle pour avoir tenté d'assassiner un rival amoureux dans la nuit du 16 au 17 mai 2019. La Dépêche du Midi avait rapporté en début de semaine ce drame qui avait vu le jeune rugbyman tendre un piège en bas du domicile de sa petite amie à un jeune footballeur de l'US Albi Luka Sljivic, ex-compagnon de la petite amie en question, qu'il soupçonnait d'infidélité. Mariani, après avoir envoyé un SMS à son supposé rival depuis le portable de sa compagne pour lui fixer rendez-vous, aurait frappé armé d'une bouteille de vodka Sljivic à de nombreuses reprises.

Mariani : "J'ai honte de ce que j'ai fait"

Gravement blessée, la victime avait passé cinq jours dans le coma après avoir été admise en urgences au CHU de Toulouse-Purpan, tandis que Mariani, lui, était interpellé et mis en examen par un juge d'instruction du pôle criminel de Toulouse. Le procès de l'ancien rugbyman avait débuté lundi à Albi. L'accusé a regretté son comportement la nuit du drame. "J'ai honte de ce que j'ai fait. J'ai agi comme un lâche. J'ai du mal à me reconnaitre, au fond, ce n'est pas moi. Je me demande comment un mec comme moi a pu en arriver là", a déclaré Mariani à la barre. Parmi les différents témoignages depuis le début de la semaine, la victime, avec beaucoup de mal à s'exprimer à en croire les journalistes présents sur place, avait également pris la parole. "C'est comme si une partie de moi était restée sur le trottoir, ce soir-là", a notamment confié celui dont la dépression "dure depuis trois ans", dixit son avocat.

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