Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 23 juin 2025 à 11h10
Un an jour pour jour après sa défaite record contre le Stade Toulousain, l'Union Bordeaux Bègles retrouve le recordman des sacres samedi soir en finale du Top 14. Avec « appréhension », mais sans esprit de revanche prévient Maxime Lucu.
Comme on se retrouve... Samedi prochain, le 28 juin, le Stade de France va accueillir la finale du Top 14 entre le Stade Toulousain et l'Union Bordeaux Bègles, un an jour pour jour après la toute première finale entre les deux clubs, qui s'était conclue par un succès écrasant et record des Haut-Garonnais à Marseille (59-3). Pour Yannick Bru, interrogé samedi soir après la victoire de ses Girondins contre Toulon dans le dernier carré (39-24), cette finale « a été un moment dur, mais de l'eau a coulé sous les ponts, on a travaillé dessus, on a analysé, je pense que le scénario est un peu différent. »
Depuis, les Bordelais se sont vengés, en demi-finales d'une Champions Cup qu'ils allaient ensuite remporter après avoir dominé les Toulousains (35-18), le 4 mai dernier dans leur antre. Mais en dépit de cette victoire, qui faisait suite à deux autres en Top 14, en septembre à Toulouse (12-16) puis au mois de mars en Gironde (32-24), Maxime Lucu et ses partenaires craignent toujours le recordman de sacres du championnat de France (23), même sans Antoine Dupont, comme l'a expliqué le demi de mêlée après le succès contre le RCT.
« Il n'y a pas de revanche à avoir »
« Quand on a vécu quelque chose comme l'an dernier, même si on a eu de la réussite contre eux cette saison, il y a encore beaucoup de traces de cette finale à Marseille. Quand on joue le Stade Toulousain, que ce soit après deux victoires ou autre, la trouille est décuplée. L'appréhension sera là », a avoué Lucu, rapporte Sud-Ouest. Et il estime que « ce serait une erreur de prendre ça pour une revanche. »
« On pourrait perdre beaucoup d'influx durant la semaine, met-il en garde. Il faut se servir de ce qu'on a mal fait l'an dernier, ce qu'on a très bien fait sur la phase finale de Coupe d'Europe. Il y a beaucoup d'enseignements à tirer de notre saison. Et il faut se lancer dans cette finale en n'ayant rien à perdre et surtout, pour aller chercher quelque chose de grand pour le club. Il n'y a pas de revanche à avoir. »