Bordeaux-Bègles : Urios a du mal à digérer la défaite

Guillaume MARION, Media365 : publié le dimanche 20 juin 2021 à 11h50

Après l'élimination de Bordeaux-Bègles par Toulouse en demi-finale du Top 14 (24-21), Christophe Urios, le manager girondin, a fait le point sur la rencontre et la saison des siens.

L'UBB peut avoir des regrets. Pour la 4eme fois de la saison, les Girondins sont tombés face à Toulouse samedi soir en demi-finale du Top 14 (24-21). « C'est une défaite qui aurait pu être une victoire. Je pense que la meilleure équipe n'a pas gagné ce soir, même si on a beaucoup de respect pour Toulouse. Ce soir, on mérite de gagner. On n'a pas tout contrôlé, on a fait des erreurs notamment en première période. Cela ne nous a pas permis de bien rentrer dans le match, de les mettre en difficulté. Après, il y a des coups du sort toujours en faveur des Toulousains... Quatre fois qu'on les joue, quatre fois que c'est pareil... Je ne m'épancherai pas là-dessus, même si ce soir on a beaucoup de colère. Évidemment qu'on est extrêmement déçus, abattus, en colère, mais en même temps il y a de la fierté, un mélange de sentiments et d'émotions pas facile. Quand on aura digéré tout ça et qu'on reprendra le chemin de l'entraînement, on se rendra compte qu'on a fait une très grande saison », a tout de même reconnu Christophe Urios, dans des propos repris par L'Equipe.

« Il ne faut pas faire la fine bouche »

« Arriver en demi-finale, c'est déjà un grand parcours. Il ne faut pas faire la fine bouche, c'est ce que j'ai dit aux joueurs dans les vestiaires. Après, ce qui manque entre une demie et une finale, c'est le facteur chance, le facteur expérience, c'est faire le moins d'erreurs possibles. L'UBB n'arrivait pas à se qualifier, cette année, elle fait trois demies. Ça dénote toute la progression du club qui est ambitieux, qui travaille bien au niveau de ses structures, qui cherche à avancer, à être le meilleur. Même s'il n'y a pas de finale au bout, c'est une année à marquer d'une croix parce qu'elle va nous permettre de franchir des capes, a par la suite confié le manager de Bordeaux-Bègles.. (...) La finale entre Toulouse et La Rochelle ? Moi, je ne la regarderai pas mais je serai supporter d'une équipe quand même. (...) Ce sont deux équipes qui se craignent, qui se respectent, qui sont bâties pour le haut niveau. À mon avis, ça va être une finale fermée comme en Coupe d'Europe. »

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