Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 26 décembre 2022 à 23h41
Ange Capuozzo aura bien du mal à faire mieux en 2023 qu'en 2022, année de l'éclosion totale pour lui. Le Stade Toulousain, toutefois, peut lui permettre de franchir automatiquement de nouveaux paliers au niveau collectif.
Un ange passe. Sauf que celui-ci semble parti pour rester. Ange Capuozzo n'a pas été désigné révélation internationale de l'année (par World Rugby) pour rien, et le jeune ailier italien du Stade Toulousain a vécu une année 2022 absolument exceptionnelle. Quoi qu'il lui arrive, il s'en souviendra toute sa vie, c'est certain. Lors du Tournoi des Six Nations, au mois de mars, il évoluait encore à Grenoble (en Pro D2, donc) lorsqu'il a enchaîné deux essais pour sa première sélection face à l'Ecosse, puis une action fantastique conclue par une passe décisive contre le Pays de Galles. C'est encore avec la Squadra Azzurra qu'il s'est montré étincelant le mois dernier, en marquant un nouveau doublé en test-match pour battre l'Australie (28-27), ce qui n'arrive pas tous les quatre matins aux Italiens.
Nul doute que Fabien Galthié, pour les Bleus, aurait eu un oeil sur ce jeune homme qui a fait toute sa vie en France mais a décidé de franchir les Alpes grâce aux origines de son père. Devenu en un rien de temps la nouvelle star absolue de l'ovalie de son pays, il lui reste bien sûr à confirmer en club. Et pour ça, il n'a pas choisi le pire endroit... Sans doute le meilleur, même. En sept matchs et cinq titularisations en Top 14, l'ailier a marqué deux essais. Capable aussi de plaquer au besoin, malgré sa mince silhouette, il est d'ores et déjà totalement intégré et important dans la rotation d'Ugo Mola. Sa blessure au poignet, qui l'a privé du choc face à Sale en Champions Cup il y a un peu plus d'une semaine, semblait d'ailleurs vécue par son manager comme un vrai coup dur non négligeable.