Mathieu Warnier, Media365 : publié le jeudi 15 mai 2025 à 16h50
Alors que Toulouse va recevoir ce samedi le Racing 92 dans le cadre de la 24eme journée du Top 14, la formation francilienne assure qu'elle aura sa carte à jouer sur la pelouse du Stade Ernest-Wallon.
Le Stade Toulousain fait office d'épouvantail. Leader du Top 14 avec quinze points d'avance sur son dauphin et assuré de sa place en demi-finales du championnat, le club de Haute-Garonne a bien digéré son faux-pas en Champions Cup face à l'UBB avec une large victoire face à Toulon sur la pelouse de l'Orange Vélodrome. Un tour de force qui a tout pour effrayer le Racing 92, attendu ce samedi au Stade Ernest-Wallon pour une des affiches de la 24eme journée du championnat. Surtout que les Ciel-et-Blanc, qui pointent à la 11eme position du classement sont dans ce que Patrice Collazo présente comme « un entre-deux ». En effet, la formation francilienne reste menacée de relégation avec seulement dix points de marge sur le Stade Français, actuel avant-dernier et barragiste. Et elle n'a que cinq points de retard sur Montpellier, qui ferme la marche au sein des équipes pointant aux places qualificatives pour la phase finale. Mais pas de quoi faire baisser les bras aux joueurs, notamment Jordan Joseph.
Joseph : « Chaque équipe a ses failles »
Si ce dernier admet n'avoir « jamais battu Toulouse, même chez les jeunes », il garde en mémoire la victoire du club francilien sur la pelouse de La Rochelle le 22 février dernier quand les Racingmen étaient « donnés perdants à 91% ». « On ne voit pas Toulouse comme imprenable. Chaque équipe a ses failles même si Toulouse n'en a pas beaucoup, a ajouté le troisième-ligne du club francilien dans des propos recueillis par le quotidien régional La Dépêche du Midi. C'était une saison dure mentalement et physiquement mais, mathématiquement, c'est encore jouable pour la qualification, on va s'accrocher à ça. Mais on peut aussi encore descendre. » S'il quittera le Racing 92 à l'issue de la saison, Nolann Le Garrec est conscient que l'incertitude est grande. « En haut comme en bas, il peut tout se passer », a affirmé le demi de mêlée international. Un déplacement qui intervient alors que le Racing 92 a vécu une saison compliquée, marquée par les départs de Stuart Lancaster et de Laurent Travers.
Collazo : « Le warning clignote un peu plus fort «
« On a vu les rumeurs sur les réseaux, c'était compliqué, a admis Jordan Joseph. Son départ est un moment important du club. Cela nous a affectés. » Ce qui a provoqué l'arrivée de Patrice Collazo au début du mois de février. « Je sais d'où on est partis et pourquoi je suis venu, a précisé le technicien face à la presse. Le groupe est attachant, je n'ai pas grand-chose à lui reprocher. Vu notre situation, on regarde déjà à trois jours. Il y a des choses à aller chercher, finir le plus haut possible notamment. » Mais, face à Toulouse, il prévient que si son équipe y va « en demi-teinte, il n'y aura ni débat, ni discussion ». Il ajoute que « le warning clignote un peu plus fort » en amont d'un rendez-vous avec un tel adversaire. « Ce qui m'intéresse, c'est notre comportement, l'état d'esprit, le contenu technique », a-t-il lancé pour conclure son propos. Sans doute que la réception de Montpellier le 31 mai prochain sera un rendez-vous bien plus important, que ça soit dans la course à la phase finale ou celle pour le maintien en Top 14.