Marie Mahé, Media365 : publié le dimanche 27 avril 2025 à 13h20
Ce dimanche soir, en clôture de la 22e journée de Top 14, le Racing 92 accueille le Stade Français. Un derby de tous les dangers pour deux formations qui luttent pour leur maintien.
Un derby à gagner absolument. C'est la mission du Racing 92 et du Stade Français, qui s'affrontent ce dimanche soir à 21h05, en clôture de la 22e journée de Top 14. Cette rencontre oppose deux clubs malades cette saison et toujours à la lutte pour leur maintien. D'un côté, il y a le Racing 92, qui occupe actuellement la onzième place du classement du championnat de France de rugby, avec un total de 40 points et quatre longueurs d'avance sur Perpignan, treizième et avant-dernier. Les Racingmen restent, justement, sur une défaite contre l'USAP (28-24), enregistrée le samedi 19 avril dernier. A domicile, le club francilien n'est que la treizième équipe du championnat, cette saison.
Tedder : "On est à notre place"
En face, on retrouve le Stade Français, douzième avec 36 points, soit autant que les Perpignanais, et sur une série actuelle de deux revers de rang. Les Parisiens ont largement remporté le match aller (40-24). Lors de la traditionnelle conférence de presse d'avant-match, l'arrière du Racing 92 Tristan Tedder ne pouvait que reconnaître, dans des propos rapportés par l'AFP : "On est à notre place, avec notre manque de maîtrise, notre manque d'humilité, les mauvaises décisions (...) Au bout d'un moment, il faut qu'on apprenne de nos erreurs, et tant qu'on n'a pas réglé ça, on sera toujours là." De son côté, Julien Tastet, l'entraîneur adjoint en charge des avants au Stade Français, a confié, selon Le Figaro : "Au vu de l'enjeu, ça va décupler la pression inhérente au derby. Ces dernières semaines, le Racing a réduit la voilure au niveau du jeu. Ce sera un gros combat là-bas." Quant à Julien Delbouis, le centre parisien, il a souhaité rester positif : "Il y a le côté derby mais, surtout, de sauver le club. Il n'est jamais descendu en Pro 2 et ce n'est pas cette année que ça doit arriver. C'est l'élément clé de notre révolte, j'espère, dès ce week-end."