Top 14 (Demi-finale) : Lucu, Segonds, Penaud... Les tops/flops de Stade Français Paris - Bordeaux-Bègles

Top 14 (Demi-finale) : Lucu, Segonds, Penaud... Les tops/flops de Stade Français Paris - Bordeaux-Bègles ©Icon Sport, Media365

Mathieu Warnier, Media365 : publié le samedi 22 juin 2024 à 23h50

Découvrez nos tops et nos flops à l'issue de la victoire de Bordeaux-Bègles face au Stade Français Paris (20-22) sur la pelouse du Matmut Atlantique de Bordeaux dans le cadre des demi-finales du Top 14.

Les tops

Lucu en patron

Son duel avec Rory Kockott était attendu mais c'est bien Maxime Lucu qui a marqué de son empreinte cette demi-finale remportée par Bordeaux-Bègles. Au-delà de sa précision au pied avec une pénalité et deux transformations, le demi de mêlée de l'UBB aura été capable de réduire la pression sur son équipe grâce à ses dégagements sous pression. Son chef d'œuvre restera le 50-22 trouvé à l'entame du dernier quart d'heure, qui a permis aux Girondins de renvoyer les Parisiens dans leur camp.

Le pack de l'UBB a fait mal

Si Bordeaux-Bègles a su prendre le large dans les 20 premières minutes de cette rencontre au sommet, c'est en grande partie grâce à un pack qui a marché sur celui du Stade Français Paris. En l'espace de quatre minutes, deux ballons portés rondement menés ont permis à Maxime Lamothe d'aller à dame. Deux essais qui ont mis un coup sur la tête des Parisiens, qui ont attendu la demi-heure de jeu pour enfin entrer dans leur match.

Peyresblanques a sonné la révolte

Lancé à une demi-heure de la fin du temps réglementaire à la place de MIckaël Ivaldi, Lucas Peyresblanques a su apporter un plus dans le pack parisien. Face à des Girondins qui ont sans doute payé les efforts du barrage disputé le week-end dernier, l'ancien joueur de Biarritz a su relancer le Stade Français Paris à l'entame des 20 dernières minutes avant de conclure dans l'en-but une poussée de toute son équipe sur la toute dernière action. Un effort qui s'est avéré vain pour le club de la capitale.

Les flops

Segonds, des échecs qui coûtent cher

Pour son dernier match sous les couleurs du Stade Français Paris avant de rejoindre Bayonne cet été, Joris Segonds aurait sans doute espéré une prestation aboutie. En plus d'avoir abusé d'un jeu au pied qui a le plus souvent servi à se débarrasser du ballon, le demi d'ouverture parisien a laissé sept points en route, trouvant le poteau sur un drop puis une transformation avant d'échouer sur la transformation qui aurait emmené les deux équipes en prolongation.

Penaud moins en vue

Dans une rencontre opposant deux équipes qui se connaissent aussi bien, les espaces se sont avérés très rares. Alors que le jeu de l'UBB a souvent mis en lumière ses ailiers, Damian Penaud n'a pas été en mesure de peser sur le déroulement de la rencontre, mis à part un décalage payant sur l'essai de Pierre Bochaton avant l'heure de jeu, qui s'est avéré décisif. L'ailier du XV de France aura toutefois l'occasion de se reprendre le week-end prochain face à Toulouse lors de la finale.

Les Parisiens regretteront leur entame de match

Après une semaine de repos, le Stade Français Paris était attendu dès les premiers instants de cette demi-finale. Mais les joueurs de Laurent Labit et Karim Ghezal sont apparus comme absents pendant la première demi-heure. Face à des Girondins qui ont déployé un jeu d'avants précis et efficace, les Parisiens ont subi et l'écart de quatorze points au bout de 20 minutes a été légèrement trop grand pour espérer inverser pleinement la tendance.

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