Szarzewski : " La notion de derby entre le Stade Français et le Racing 92 a pris naissance après l'affaire de la fusion "

Szarzewski : " La notion de derby entre le Stade Français et le Racing 92 a pris naissance après l'affaire de la fusion "©Media365

Marie Mahé, Media365 : publié le jeudi 15 avril 2021 à 12h00

Dans une interview accordée à L'Equipe, Dimitri Szarzewski, ancien joueur du Stade Français et du Racing 92, s'est replongé dans ses souvenirs de joueur. Ce derby aura lieu ce samedi soir.



Place au derby francilien. Samedi (21h05), lors de la 21eme journée de Top 14, le Racing 92 reçoit le Stade Français. Une affiche que connaît Dimitri Szarzewski. L'ancien talonneur international français (38 ans), à la retraite depuis la fin de la saison 2018-19, a évolué au sein des deux formations. Au Stade Français entre les années 2005 et 2012, avant de rejoindre l'ennemi juré, à savoir le Racing 92, à partir de 2012 jusqu'à la fin sa carrière, soit en 2019. Ce jeudi, dans une interview accordée au quotidien sportif français L'Equipe, le natif de Narbonne s'est replongé dans ses souvenirs de joueur. Pour lui, même si on peut parler de derby lors d'une rencontre entre ces deux clubs, cette fameuse notion de derby a pris tout son sens lors d'un événement bien précis.

« Aujourd'hui il y a deux identités fortes en Île-de-France »

Szarzewski confie que la première rencontre à la saveur de derby s'est jouée sans lui : « Je ne l'ai pas joué, mais c'est celui qui a suivi l'affaire de la fusion (ndlr : annoncée le 13 mars 2017, avant d'être annulée seulement une petite semaine pus tard). Il y avait énormément de tension et un gros engouement populaire autour de ce match, qui était très attendu. Là, on pouvait parler de rivalité. On peut même dire que la notion de derby entre les deux clubs a vraiment pris naissance à ce moment-là (ndlr : le 30 avril 2017, avec une victoire du Stade Français sur le score de 27-23). » L'occasion pour l'ancien talonneur de dire quelques mots également sur cette fameuse fusion, même s'il préfère ne pas trop se montrer bavard : « Je n'ai pas envie d'en reparler. C'était une période pas très agréable à vivre. Je ne souhaite pas tourner le couteau dans la plaie (sic). Reste qu'aujourd'hui il y a deux identités fortes en Île-de-France : le Racing 92 et le Stade Français. »

Vos réactions doivent respecter nos CGU.