Aurélien CANOT, Media365, publié le jeudi 24 mars 2022 à 09h39
Co-fondateur de l'application digitale FanLiveFantasyFoot, fanroom digitale de football et de fantasy game, l'ancien stoppeur de l'équipe de France et du PSG Alain Roche lance une plateforme NFT développée pour le rugby, une grande première.
Alain Roche, associé avec Marc et Thomas Lievremont, tous deux anciens internationaux de rugby, se lance dans une nouvelle aventure. L'ex-défenseur central des Bleus lance une plateforme NFT « FanliveCards » développée pour le monde du rugby. Une grande première, puisqu'à ce jour, seul le football comme sport d'équipe, était représenté sur ce nouveau marché en vogue des NFT et déjà incontournable. Considéré comme le marché digital du futur permettant de posséder la propriété exclusive d'un actif, qu'il s'agisse d'une œuvre d'art, d'un jeu vidéo ou de cartes à l'effigie de sportifs sous forme numérique. C'est précisément ce domaine qui a intéressé Alain Roche.
« Le rugby était un marché vierge et nous sommes les seuls pour l'instant »
Le nouveau projet du Briviste et de ses associés rugbymen permettra aux fans de Rugby, aux collectionneurs et aux crypto-investisseurs, de s'offrir des cartes uniques des joueurs de Rugby du Top 14 et de la Pro D2 dans un premier temps, puisque publiées à un nombre limité d'exemplaires. Des cartes garanties par la Blockchain Tezos (partenaire notamment des écuries de F1 Red Bull et McLaren), connue notamment pour sa technologie plus écologique que celles des blockchains concurrentes. Tout sauf un détail, au même titre que d'avoir choisi The Blockchain-XDEV pour assurer le développement de la plateforme Fanlivecards. "Le rugby était un marché vierge, poursuit Roche. Nous avons proposé aux clubs d'être présents sur FanliveCards, le Stade français a tout de suite adhéré à notre projet. Pau, Bayonne seront les suivants sur FanliveCards, et nous introduirons au fur et à mesure les autres clubs."
Les joueurs rémunérés sur les ventes, une première là aussi
Les clubs devraient même se bousculer, dans la mesure où la plateforme présente également l'avantage et la particularité de proposer un modèle économique novateur et généreux, que les joueurs vont très vite adopter. "Les clubs sont commissionnés sur la vente des cartes et nous avons décidé de rémunérer aussi les joueurs qui le souhaitent sur la vente de leurs cartes individuelles. Associer les joueurs nous semblait essentiel et logique, ce sont eux les acteurs principaux de ce sport. La solidarité dans un sport collectif est capitale et il nous importait de le prouver avec ce modèle. C'est un modèle vertueux pour les clubs et les joueurs, à partir du moment où on utilise l'image individuelle d'un sportif, on a estimé qu'il était normal qu'il soit rémunéré."
Une première étape qui en appelle une deuxième, dès la rentrée !
En effet, la vente aux enchères des cartes (quatre types de cartes sont proposés : des gold (15), des platinium (150), des silver (300) et une black, unique) sur la plateforme FanLivecards ne constitue qu'une première étape de la stratégie de celui qui avait tourné le dos en 2002 à dix-sept saisons au plus haut niveau. Fort de trois ans d'expérience dans le Fantasy, d'ici la prochaine saison, les cartes seront intégrées dans un jeu de FantasyRugby, étape 2. "Tu vas donc pouvoir utiliser tes cartes NFT pour créer ton équipe et donner une valeur d'usage à ta carte en fonction des performances de tes joueurs". Une étape 2 inévitable pour celui qui a également endossé le costume de directeur sportif de Bordeaux au cours de son après-carrière. Inévitable, cette arrivée sur le marché de la NFT, l'était également pour l'ancien footballeur aujourd'hui consultant du groupe Canal, conscient que pour avancer, il faut vivre avec son temps. Mais pas seulement. "Il faut s'adapter à la modernité, le digital fait partie de notre vie. On est ambitieux et au fait de ce qu'il se passe » Avant d'aller ensuite conquérir d'autres marchés à l'international. Mais pour le moment, place au rugby français.
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