Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 19 mai 2025 à 11h35
Sorti de la zone rouge à deux journées de la fin grâce à un court succès arraché contre Lyon (31-30), le Stade Français n'a pas encore assuré son maintien et « ne va rien lâcher ».
Ouf ! Menés 17-0 après 20 minutes de jeu, puis 30-28 à trois minutes de la sirène, les joueurs du Stade Français ont renversé une situation bien mal embarquée samedi après-midi à Jean-Bouin, où les joueurs de Paul Gustard, soutenus par les champions de France 2015, ont (très) difficilement dominé Lyon (31-30), pour s'extirper de la zone rouge. A deux journées de la fin de la saison régulière de Top 14, les Parisiens remontent à la 12e place du classement, avec un point d'avance sur Perpignan, battu dans le même temps à Clermont (31-13) et de nouveau barragiste, et cinq sur le promu vannetais, dominé à Bayonne (38-32).
« Tant que le club n'est pas maintenu... »
Mais rien n'est encore fait pour les Soldats roses dans la course au maintien, eux qui doivent encore se déplacer à Clermont et recevoir Castres. L'USAP ira pour sa part à La Rochelle et conclura à domicile contre Toulouse, tandis que Vannes accueillera Pau avant de finir à Bordeaux. « Il ne faut pas être cardiaque et il ne faudra pas l'être jusqu'à la fin de la saison parce que ce sera serré jusqu'au bout. Il faut se bouger le c.. pour ne pas laisser ce club descendre. On ne va rien lâcher. Tant que le club n'est pas maintenu, on ne peut pas être heureux », a réagi Léo Barré, rapporte Le Parisien.
« Si tu n'as pas cet état d'esprit... »
Son capitaine Paul Gabrillagues, après avoir félicité les décisifs avants parisiens, a lui tenu à rappeler que « quand tu mets le maillot, normalement, tu dois te transcender à chaque fois. Tu joues au Stade Français, a martelé le deuxième ligne, cité par Rugbyrama. Si tu rentres sur le terrain et que tu n'as pas envie, tu n'as rien à faire ici. Évidemment, il y a ce poids qui pèse lourd de se dire que si on ne gagne pas, on sait tous ce qui se passe. Mais si tu n'as pas cet état d'esprit, il ne faut pas jouer ici. Il faut avoir ça tout le temps en tête. Il ne faut pas le décider une fois. Je veux, après, je me repose, je reviens. » Sinon, les Stadistes pourraient le payer cher...