Nouvelle-Zélande : Les All Blacks en manque de confiance pour Rokocoko

Mathieu WARNIER, Media365, publié le dimanche 31 juillet 2022 à 10h35

Alors que la Nouvelle-Zélande traverse une mauvaise passe, Joe Rokocoko a confié que les All Blacks doivent retrouver de la confiance et de la spontanéité.

Sélectionné à 68 reprises sous le maillot des All Blacks, Joe Rokocoko reste un observateur attentif de la sélection néo-zélandaise. Alors que cette dernière a perdu sa série de test-matchs face à l'Irlande, l'ancien ailier international a concédé dans un entretien accordé au magazine Midi Olympique que « la Nouvelle-Zélande était sans solution face à la pression irlandaise ». Au moment de poser un diagnostic sur ce qui a provoqué la série de quatre défaites sur les cinq derniers matchs disputés, Joe Rokocoko assure que les All Blacks « manquent cruellement de confiance » et ajoute que « le jeu d'attaque n'est pas assez varié et face à ces défenses de mieux en mieux organisées ». Alors que la Fédération Néo-Zélandaise de rugby a annoncé une révision du staff de la sélection, Joe Schmidt a rejoint Ian Foster.


Rokocoko ne peut choisir entre Mo'unga et Barrett

Présenté comme « un remarquable technicien » et « un scientifique du rugby » par celui qu'il a eu sous ses ordres aux Auckland Blues, l'ancien sélectionneur de l'Irlande pourra être un soutien important pour le patron des All Blacks. Se remémorant une anecdote au sujet de Joe Schmidt, Joe Rokocoko a confié que c'est quelqu'un qui est « incroyablement intelligent mais demande une réelle perfection technique de la part de ses joueurs ». Mais un des problèmes auxquels la sélection néo-zélandaise doit faire face est l'incertitude au poste de demi d'ouverture entre Richie Mo'unga et Beauden Barrett. Admettant que « ce sera un choix épouvantable à faire », Joe Rokocoko peine à prendre parti pour l'un ou l'autre. « Je ne saurais vous dire lequel est le meilleur des deux car ce sont deux joueurs extraordinaires, a-t-il assuré. Il est en revanche nécessaire d'en fixer un sur la durée. Quand je parle de durée, je parle des six prochains mois : parce qu'un meneur de jeu a besoin de repères avec son premier centre ou son demi de mêlée. » Un message qui pourrait être bien reçu par Ian Foster.

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