Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 16 janvier 2023 à 12h06
Un peu plus d'un mois après avoir dû abandonner le XV de la Rose, Eddie Jones a été nommé sélectionneur de l'Australie pour la deuxième fois lundi.
Il n'aura pas tardé à rebondir. Un mois et dix jours après l'annonce de son licenciement par la fédération anglaise de rugby, Eddie Jones a été officiellement nommé lundi à la tête des Wallabies, que l'Australien avait déjà dirigés entre 2001 et 2005. "C'est un énorme coup pour le rugby australien que le meilleur entraîneur du monde rentre chez lui pour entraîner les emblématiques Wallabies", a déclaré dans un communiqué Hamish McLennan, le patron de la fédération australienne, ajoutant qu'il allait également superviser les Wallaroos, le pendant féminin des Wallabies. "La profonde compréhension d'Eddie de notre système et la connaissance de notre groupe de joueurs et de notre parcours permettront à l'équipe de passer au niveau supérieur. Eddie comprend instinctivement la façon australienne de jouer au rugby - cela représentait une opportunité de trouver un entraîneur d'une immense expertise et expérience dans les plus grandes compétitions, et nous ne voulions pas la manquer", a-t-il ajouté.
Avec l'Australie, Jones avait remporté le Tri-Nations en 2001, avant d'atteindre la finale de la Coupe du monde 2003. Une finale du Mondial qu'il a également disputée avec l'Angleterre, en 2019, s'adjugeant par ailleurs à trois reprises le Tournoi des Six Nations (2016, 2017 et 2020). Mais la dernière saison a été très compliquée pour le XV de la Rose, avec six défaites en 12 matchs, soit son pire bilan depuis 2008. A la tête des Wallabies, l'entraîneur de 62 ans, également passé par le Japon, va succéder au Néo-Zélandais Dave Rennie, avec comme objectif de remporter en France un premier titre mondial depuis 1999. "C'est une merveilleuse opportunité pour moi de rentrer en Australie et de mener ma nation à la Coupe du monde en France, a réagi Jones. Si nous pouvons avoir tout le monde en forme et en bonne santé, je suis sûr que nous pouvons aller en France et mettre fin à 24 ans de disette".