Racing - Lauret : "On fait l'effort et on se reposera après !"

Racing - Lauret : "On fait l'effort et on se reposera après !"©Panoramic, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 09 mai 2022 à 23h36

Le deuxième-ligne du Racing, Wenceslas Lauret, a livré comme tous ses coéquipiers un gros combat physique pour venir à bout de Sale dimanche, en quarts de finale de Champions Cup (41-22). Car sur La Rochelle dans une fin de saison folle.



Wenceslas, on imagine que cette qualification est un soulagement...
Bien sûr ! C'était très dense, ça piquait beaucoup. Ils étaient très physiques avec beaucoup de Sud-Africains, on connaît leur jeu avec beaucoup de duels et d'intensité. On l'a vu sur les rucks, les mêlées et les touches, ils étaient lourds donc c'était très difficile physiquement, très costaud. A la fin, je n'en pouvais plus (sourire). Mais on sait que La Rochelle sera aussi costaud, voire plus. On les joue en Top 14, on connaît leur classement. Il faudra qu'on soit très durs pour gagner.

Personne n'est encore sûr d'être dans les six premiers en Top 14, l'enchaînement sera dingue. Comment arriver à se dire qu'il faut encore être bons ? Cette qualification, finalement, est-elle une bonne ou une mauvaise nouvelle en vue du championnat ?
Très bonne ! Ceux qui me connaissent savent que je joue à fond cette Champions Cup, pareil pour le club qui ne l'a jamais gagnée. On a l'effectif pour jouer sur les deux tableaux. Le Top 14 est très difficile, on le voit avec beaucoup d'incertitudes pour la qualification. On n'a pas le droit de baisser les bras, c'est ce qu'on s'est dit. Il reste deux mois, on fait l'effort et on se reposera après (sourire) !

"Le Garrec est très humble et travaille très dur"

Vous leur avez posé beaucoup de problèmes en touche. Aviez-vous remarqué quelque chose sur leurs annonces, comment les avez-vous contrés ?
On a travaillé toute la semaine sur leur système offensif, on a donc réussi à mettre en place une stratégie défensive. On est restés là-dessus, très attentifs sur la lecture.

Nolann Le Garrec, à seulement 19 ans, s'en est très bien tiré dans un duel assez rude face à Faf de Klerk. Est-ce qu'il vous surprend ?
Je ne vais pas trop lui passer de pommade, sinon il va s'enflammer (sourire). Il est très bon, il a beaucoup de talent. Il y a de petites choses à corriger, il y a toujours des imperfections comme dans un match... Mais il est sur la bonne voie. Il apprend vite, c'est sa force. Il est très humble et travaille très dur, il doit continuer. C'est une belle porte qui s'ouvre sur les demies, j'espère que tout se passera bien pour lui comme pour nous, et qu'on ira loin ensemble.



Il fallait déplacer Sale, les faire courir, mais ils tenaient leur tempo en première période, avec beaucoup de mêlées à refaire. Avez-vous douté de tomber dans le piège ?
Non, la première période était intense, les équipes se regardent un peu avec beaucoup de duels, c'était costaud. On a essayé de rester frontaux, on a répondu présent dans l'agressivité et les plaquages en bas. Il fallait effectivement les déplacer car ils étaient très lourds, ce qui donnait pas mal d'espace sur les extérieurs. Ce qu'on a réussi à faire en seconde période, en trouvant quelques intervalles. Parfois, on a eu du mal à concrétiser, mais on a conservé le ballon sur la fin, justement en les déplaçant. C'était toujours difficile, mais comme on a pu bouger davantage, on a aussi pu concrétiser plus.

Jouerez-vous La Rochelle de la même manière qu'en championnat ?
C'est la même équipe, on sait comment les clubs français évoluent. Ce sera très fermé et intense, il faudra donc l'aborder comme un match de rugby qui nous donne un ticket pour la finale.

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